Le roi Charles et Camilla se réjouissent d'aller en France "dès que des dates pourront être trouvées"

Le roi Charles et Camilla ont réagi au report de leur venue en France et se réjouissent de revenir dans l'Hexagone "dès que des dates pourront être trouvées".

Le roi Charles et Camilla ont réagi au report de leur venue en France, en raison de la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites. Ils disent se réjouir de revenir dans l'Hexagone "dès que des dates pourront être trouvées".

"Leurs majestés se réjouissent de l'opportunité de se rendre en France dès que des dates pourront être trouvées", a indiqué le palais dans un communiqué. Le couple royal devait se rendre dimanche en France pour sa première visite d'Etat.

Ce report s'est fait à la demande du président de la République Emmanuel Macron et a été décidé "par les gouvernements français et britannique, après un échange téléphonique entre le Président de la République et le Roi ce matin, afin de pouvoir accueillir Sa Majesté le roi Charles III dans des conditions qui correspondent à notre relation d'amitié", écrit la présidence française dans un communiqué, promettant une reprogrammation de la visite "dans les meilleurs délais".

La visite du couple royal en Allemagne est en revanche maintenue, selon Londres

Prise de parole, dîner d'État...

Dans ces conditions, la visite du roi en France suscitait les plus grandes inquiétudes. Son programme précis n'avait pas été publié mais Charles III devait atterrir à Paris dimanche soir.

Le roi devait notamment s'exprimer lundi devant les sénateurs et députés puis participer à un dîner d'Etat au château de Versailles, en compagnie de la reine consort Camilla. Pendant un temps, les autorités envisageait d'ailleurs de changer le lieu de ce dîner présidentiel à cause de futures manifestations contre la réforme des retraites.

Puis le roi et son épouse devaient aller en Gironde, notamment pour visiter un vignoble et se rendre sur les lieux des violents incendies qui ont ravagé la région l'an dernier.

C.L avec AFP