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Têtes couronnées

Buckingham, "très préoccupé", va examiner les accusations de harcèlement visant Meghan Markle

Meghan Markle, duchesse de Sussex, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 2 octobre 2019

Meghan Markle, duchesse de Sussex, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 2 octobre 2019 - Michele Spatari © 2019 AFP

La duchesse de Sussex est visée par une plainte pour harcèlement envers des assistants déposée en 2018 par Jason Knauf, alors secrétaire à la communication de Harry et Meghan. Le palais de Buckingham réagit.

Buckingham s'est dit mercredi "très préoccupé" par les accusations de harcèlement visant Meghan Markle, l'épouse du prince Harry, du temps où elle vivait au sein de la famille royale britannique. Ces accusations, révélées dans la journée par le quotidien The Times, seront examinées par le palais.

"Nous sommes clairement très préoccupés par les accusations dans The Times à la suite d'affirmations faites par d'anciens employés du duc et de la duchesse de Sussex", a indiqué le palais dans un communiqué. "Par conséquent, notre équipe de ressources humaines examinera les circonstances relevées dans l'article", a-t-il ajouté.

Et de conclure: "Les membres du personnel impliqués à l'époque, y compris ceux qui ont quitté la Maison royale, seront invités à participer pour voir si des leçons peuvent être tirées", a-t-il poursuivi, soulignant que le palais "ne tolère pas et ne tolèrera pas le harcèlement sur le lieu de travail".

Meghan Markle "attristée" par ces accusations

Le quotidien The Times a indiqué mercredi qu'une plainte pour harcèlement envers des assistants avait été déposée en octobre 2018 par Jason Knauf, alors secrétaire à la communication de Harry et Meghan.

Par le biais d'un porte-parole, Meghan Markle s'est dite "attristée" par ces accusations de harcèlement datant du temps où elle vivait au sein de la famille royale britannique, révélées à quelques jours d'une interview potentiellement corrosive pour la couronne.

La duchesse de Sussex dénonce une "dernière attaque contre sa personne, en particulier en tant que personne qui a elle-même été victime de harcèlement et qui est profondément impliquée dans le soutien de ceux qui ont subi des souffrances et des traumatismes", a déclaré le porte-parole. "Elle est déterminée à continuer son travail pour défendre la compassion dans le monde entier et continuera de s'efforcer à montrer l'exemple pour faire ce qui est bien", a-t-il ajouté.

"Un récit totalement faux"

Les avocats du couple ont déclaré au Times que le journal était "utilisé par Buckingham Palace pour colporter un récit totalement faux" avant la diffusion, prévue le 7 mars, de l'interview de Harry et Meghan par la star de la télévision américaine Oprah Winfrey.

Cet entretien est très attendu au Royaume-Uni, où presse et experts royaux guettent de possibles révélations de la part du couple, qui n'avait pas caché son malaise au sein de la famille royale avant de s'en mettre en retrait l'année dernière.

Installé aux Etats-Unis avec son épouse, le prince Harry, 36 ans, sixième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, a dénoncé à de multiples reprises la pression des médias sur son couple et en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale, effective depuis avril 2020.

B.P. avec AFP