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Paparazzi à Pompidou-Metz: l'expo photo qui dérange

L'exposition "Paparazzi ! Photographes, stars et artistes" s'ouvre mercredi au Centre Pomidou de Metz

L'exposition "Paparazzi ! Photographes, stars et artistes" s'ouvre mercredi au Centre Pomidou de Metz - -

L'esthétique du chasseur d'images, ses photos de célébrités volées à la fois populaires et subversives: c'est le thème d'une exposition qui débute ce mercredi au Centre Pompidou-Metz.

Les braises de l'affaire Hollande-Gayet ne sont pas encore éteintes que s'ouvre ce mercredi au Centre Pompidou-Metz une exposition consacrée au phénomène et à l’esthétique de la photographie paparazzi. Un demi-siècle de photographies de stars, 600 clichés volés ou commandés, la rétrospective Paparazzi! Photographes, stars et artistes s'annonce controversée.

"On ne se prend pas pour des artistes"

Au coeur de l'exposition, des photos sulfureuses, de celles qui attirent indubitablement la rétine. Mais aussi celles qui ont marqué les esprits, voire l’Histoire, comme le fameux cliché de François Mitterrand et sa fille cachée Mazarine, en 1994. L'instant volé est signé Sébastien Valiela, également auteur de la photo de François Hollande en casque de scooter, alors censé rejoindre Julie Gayet.

Une exposition à laquelle il ne s'attendait pas. "Comme on ne se prend pas pour des artistes, on ne pensait pas qu’un jour ce genre de photos allait finir dans un musée national", reconnaît le paparazzi interrogé mardi sur le plateau de BFMTV.

"Publier la vérité"

Tantôt voyeur voire voyou, tantôt esthète, qu’importe, les principaux acteurs affirment faire du journalisme de décryptage. 

"Le graal de ce métier est de révéler et de raconter une histoire, avec des préceptes comme celui de Pierre Lazareff qui disait "le journalisme est un métier très simple, il y a juste trois règles: la première, vérifier, la deuxième, vérifier et la troisième, vérifier", estime le paparazzi Pascal Rostain. "Soit publier la vérité", résume-t-il.

D'accord ou pas, l'objectif de l'exposition est ainsi de comprendre ce métier à part entière dans sa dimension historique, éthique mais aussi esthétique.

M.G. avec Igor Sahiri