Le coup de gueule de François Berléand sur la fermeture des lieux culturels: "Il n'y a aucune perspective"

Le comédien François Berléand déplore sur BFMTV l'absence de perspective pour le secteur de la culture.

"Je parle pour les danseurs, je pense à l'Opéra de Paris, je pense aux chanteurs lyrique ou de variété... Ca fait un an qu'on ne fait plus rien, et c'est dramatique", le comédien François Berléand n'a pas mâché ses mots, ce mercredi sur BFMTV, pour fustiger l'absence de "perspective" pour le monde de la culture.

Il a également regretté la lenteur de la campagne vaccinale, qui freine, selon lui, le retour à une vie normale.

"Tout le monde en a assez de rester confiné (...) on est un peu laissé à vau-l'eau et on est malheureux". "On a envie d'espoir, et cet espoir, il n'est vraiment pas là", conclut-il.

"Le choix de mots a blessé"

Préférant s'adresser au ministère de la Santé qu'à celui de la Culture, il a évoque la piste d'un confinement ciblant les personnes les plus fragiles.

L'acteur est également revenu sur l'expression "non essentiel", employée par le Premier ministre Jean Castex, au moment du deuxième confinement en novembre, pour définir tout ce qui devait fermer, des librairies aux restaurants, en passant par les salles de spectacle et de cinéma.

"Le choix de mots a blessé toute la profession et toutes les professions liées au spectacle vivant et à la restauration. Ca, je lui en veux beaucoup pour ça."

Magali Rangin