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Spectacles

La Fiac ne connaît pas la crise

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Jusqu’au 21 octobre, collectionneurs et amateurs d’art contemporain ont rendez-vous au Grand Palais pour découvrir les nouvelles tendances et faire des affaires.

Le marché de l'art semble échapper à toutes les règles et même à la crise économique. Pour sa 39e édition, la Fiac, qui sera accessible jeudi au public, rassemble jusqu'à dimanche sous la prestigieuse nef du Grand Palais, 182 galeries triées sur le volet, dont les deux tiers sont étrangères.

Un marché toujours porteur

Dès les premières heures, les transactions sont allées bon train et plusieurs galeristes faisaient déjà état de ventes ou d'oeuvres réservées.

La foire est inaugurée mercredi soir par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, qui a mis beaucoup d'énergie ces derniers jours pour convaincre son camp de ne pas intégrer les oeuvres d'art dans le calcul de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

Soulagement quant au calcul de l'ISF

La proposition du rapporteur au Budget (PS) Christian Eckert, adoptée la semaine dernière par la Commission des Finances, a été enterrée politiquement mardi après la ferme opposition du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à laquelle se sont rangés les députés PS.

L'amendement de la Commission des finances sera quand même présenté pour la forme devant les députés mercredi soir ou jeudi dans le cadre de la discussion budgétaire mais il devrait être repoussé aisément.

A la Fiac, le soulagement des milieux de l'art français était manifeste et l'appétit pour ce grand rendez-vous des collectionneurs français et étrangers semblait intact.