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"Peplum", un "Kaamelott" à la romaine?

Avec son "Peplum", M6 veut relancer le concept qui a fait le succès de "Kaamelott": histoire, anachronismes et humour.

Avec son "Peplum", M6 veut relancer le concept qui a fait le succès de "Kaamelott": histoire, anachronismes et humour. - Capture d'écran - M6

Avec Peplum, diffusée mardi soir en prime time, M6 veut rééditer le concept de la série historique humoristique, façon Kaamelott. Petit comparatif.

M6 a dévoilé mardi soir une nouvelle série intitulée Peplum. Une série historique humoristique qui n'est pas sans rappeler Kaamelott, la série devenue culte d'Alexandre Astier. "Si comparaison il y a, elle est sur les ambitions artistiques. On est dans quelque chose qui a de la gueule, qui est très bien écrit", précise Jonathan Lambert, l'un des héros de la série, interrogé par Allociné. "Effectivement il y a peut-être une petite résonance", indique pour Télé Loisirs Pascal Demolon, qui a joué dans la sixième saison de Kaameloott et incarne Bravus dans Peplum. "Mais là c'est Rome. Je pense qu'on va rentrer par une autre porte dans cette époque-là".

L'empereur Maximus vs le roi Arthur, BFMTV.com s'est livré pour vous à un comparatif des deux programmes.

> Le pitch

Comme l'évoque Pascal Demolon, Peplum et Kaamelott ont un point commun, l'époque. Les deux se situent sur fond de déclin de l'empire romain. Mais si le premier nous plonge, à Rome, dans le quotidien d'un ancien esclave, le second suit les tribulations du roi Arthur et de ses chevaliers, en Bretagne.

> Le format 

Sept minutes d'un côté (Kaamelott) et 20 minutes de l'autre, difficile de comparer les deux programmes sur ce point. Diffusée à raison de 5 épisodes par soirée, Peplum n'est donc pas sur le même créneau que Kaamelott. Et si les répliques, les gimmicks et le jeu des acteurs font mouche dans un format court, la même formule tiendra-t-elle sur la longueur?

> Le casting 

Les deux programmes s'appuient sur des castings prestigieux. Dans Kaamelott, outre les acteurs réguliers, Astier et sa bande ont su fédérer une série invraisemblable d'acteurs, pour des caméos de luxe. On a ainsi pu y croiser Tchéky Karyo, François Morel, François Rollin, Manu Payet ou des guests comme Guy Bedos, Alain Chabat, Lorànt Deutsch ou Emma de Caunes.

Côté Peplum, on va croiser autour des personnages principaux Jonathan Lambert, Pascal Demolon (vu récemment dans Discount), Philippe Vieux ou Nicole Ferroni (chroniqueuse sur France Inter), des guest stars comme François Berléand, Norman Thavaud, Franck Dubosc, Michèle Laroque, ou Kad Merad. Mais aussi quelques transfuges de Kaamelott, comme François Morel et Manu Payet.

> L'équipe aux manettes

Alexandre Astier, Jean-Yves Robin et Alain Kappauf (Caméra Café), ont créé Kaamelott. Dans l'équipe qui a imaginé Peplum, il y a Fabien Rault et Alain Kappauf, Thierry Ardisson, Laurent Zeitoun. C'est l'animateur de Salut les Terriens qui a eu l'idée de la série.

> Les gimmicks

Les deux programmes partagent un humour très WTF, à base d'anachronismes et de non-sens. Et reposent sur des petites phrases drôles, du second degré pris au premier et des gimmicks comme le "c'est pas faux" de Perceval. Dans Kaamelott, le personnage plus futé que les autres et sans cesse incompris, c'est Arthur, campé par Alexandre Astier. Dans Peplum, c'est Bravus, l'esclave malin, qui seconde l'empereur, d'une bêtise crasse. Des deux côtés, les dialogues fusent.

"Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq", déclare Kadoc dans Kaamelott, "Quand je chocotte j'ai les cheveux qui graissent", explique pour sa part un gladiateur dans Peplum.

"Faut faire comme avec les scorpions qui se suicident quand ils sont entourés par le feu, faut faire un feu en forme de cercle, autour d’eux, comme ça ils se suicident, pendant que nous on fait le tour et on lance de la caillasse de l’autre côté pour brouiller… Non?…", se demande encore Perceval le tacticien.

"J’ai réfléchi... On va mettre deux proues; une de chaque côté. Donc, au lieu d’avoir 200 navires, on en aura 400. Tu vois l’idée? Les mecs ils vont nous voir partir alors qu’en fait on sera en train d’arriver. Ils vont rien comprendre", déclare de son côté le brillant Maximus. 

M. R.