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La famille Lamy au complet dans "Killer Coaster", la nouvelle série de Prime Video

Alexandra Lamy, sa soeur Audrey et sa fille Chloé Jouannet se retrouvent dans cette série mi-comique mi-horrifique qui se déroule dans une fête foraine à Palavas-les-Flots où sévit un serial killer.

En quête d'un projet commun "depuis un petit moment", Alexandra Lamy, sa soeur Audrey et sa fille Chloé Jouannet se donnent la réplique pour la première fois dans la série Killer Coaster, mélange pop et déjanté de comédie et de thriller horrifique.

Diffusé à partir de vendredi sur Prime Video, la plateforme d'Amazon, cet ovni télévisuel de huit épisodes de 30 minutes se déroule en 1998 à Palavas-les-Flots, dans une fête foraine où sévit un serial killer. D'où son titre, jeu de mot sur rollercoaster, qui signifie montagnes russes en anglais.

On y suit Sandrine Laplace (Alexandra Lamy), pervenche loufoque qui, se rêvant enquêtrice de la CIA, s'infiltre dans le monde des forains, où s'affrontent le clan Poissonnet, dirigé par Yvane (Audrey Lamy), et celui des Jimenez, dont Carmen (Chloé Jouannet) est l'héritière.

"On avait le désir de travailler toutes les trois depuis un petit moment", a expliqué à l'AFP Chloé Jouannet, qui a toutefois déjà joué sous la direction de sa mère, réalisatrice du téléfilm Touchées pour TF1.

"Proposition assez particulière"

"On avait quelques propositions, mais c'était souvent pour jouer une famille, ce qui ne nous intéressait pas", relate la comédienne de 25 ans. "On a essayé d'écrire quelque-chose" mais "on était un peu en détresse niveau idée", plaisante-t-elle.

En plein confinement, la benjamine sollicite alors Nikola Lange, le créateur de sa précédente série Derby Girl (France TV Slash), "adorée" par ses aînées.

"Quand Nikola est arrivé avec sa proposition assez particulière", complète Audrey Lamy, "on s'est dit, 'quitte à faire quelque-chose toutes les trois, autant partir sur quelque-chose qu'on a jamais vu'".

Pas question pour autant de ralentir le tournage, de 50 jours dans l'Hérault, avec des crises de fous rires. "On était hyper concentrées", assure Alexandra Lamy, rompue à l'efficacité requise par l'univers de la télé.

Sérieux et pas parodique

À l'inverse de Derby Girl, où "tout est tourné en dérision", et malgré des "personnages haut en couleur", Killer Coaster se veut sérieux et pas parodique, explique Nikola Lange. "C'est un équilibre parfois subtil, il y a des gens qui vont adorer d'autres qui vont détester, c'est le jeu".

Une saison 2 est-elle au programme ? "Si le public est emballé et qu'on trouve une bonne histoire, c'est sûr qu'on plonge sans problème", assure Alexandra Lamy.

CL avec AFP