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REVUE DE PRESSE - "The Sun" change de nom pour le bébé royal

Tiffanie Osswalt, envoyée spéciale à Londres pour BFMTV, tenant le tbloid The Sun.

Tiffanie Osswalt, envoyée spéciale à Londres pour BFMTV, tenant le tbloid The Sun. - -

La presse anglaise consacre sans grande surprise sa une à la naissance du fils de Kate et William, avec plus ou moins d'originalité. En France, seule la presse régionale salue en une, l'arrivée du royal héritier.

Trois semaines qu'ils attendaient ça! Les médias anglais n'allaient pas manquer de faire leur une sur la naissance du bébé royal, l'enfant de Kate, duchesse de Cambridge et du prince William.

La palme de l'originalité et du bon mot revient au célèbre tabloïd The Sun. Pour l'occasion, le quotidien devient The Son (le fils). Un coup de chance que le couple ait eu un garçon. Le journal montre ainsi le royal faire-part, présenté dans la cour de Buckingham Palace, surmonté d'un "The Son" imitant le logo du tabloid. Et légende d'un grandiloquent: "Pour William et Kate, un fils. Pour la nation, notre futur roi. Que les célébrations commencent!"

"Un prince est né"

Le Daily Mirror titre, lui, "Notre petit prince", précisant le poids et l'heure de naissance du bébé et mentionnant qu'il est né "après 11 heures de travail". Le journal affiche une photo offcielle du couple, tout sourire.

Moins glamour, le Daily Mail joue aussi sur les mots: "Oh boy! One's Grandpa!" titre le quotidien, qui a choisi de montrer de prince Charles. Phrase que l'on pourrait traduire par "Ohlala, il y en a un qui est grand-père".

Le Daily Express affiche un sobre "C'est un garçon", devant une photo de Kate, saluant, un bouquet la main. Même titre, autre bouquet, pour le Daily Telegraph, qui précise, comme le Daily Express que la mère et l'enfant se portent bien.

"Un prince est né" annonce sobrement The Times, qui illustre sa une avec le faire-part installé devant Buchingham palace.

"Une naissance, un garçon, un prince, un roi" titre enfin avec emphase le Guardian, qui voit loin.

En France, un accueil plus discret

Si les grands quotidiens français boudent l'arrivée du royal héritier, la presse régionale se penche, elle, sur la naissance du fils de Kate et William. Ouest France y consacre une partie de sa une et Laurent Marchand évoque dans l'édito "La "peopolisation" de l'information" et "les retombées économiques de cette naissance", évaluées à 280 millions d'euros. "Une façon pour la famille royale de renvoyer, un peu, l'ascenseur de ses privilèges."

L'Alsace consacre, elle, un édito à la naissance, dans lequel Raymond Couraud se lance dans une comparaison cycliste. "Sacrés Anglais! Non contents d'être les rois de la "petite reine", ils réussissent à faire du monde leur nurserie en transformant une maternité en un baby-boom médiatique", écrit-il.

Dans Les dernières Nouvelles d'Alsace, Dominique Jung écrit: "Normal que, même si on fait la fine bouche, on guette le bébé de Kate et de William : c'est un nouvel épisode dans un feuilleton familier. Et dans un monde scandé par les informations brutales, quoi de plus rassurant qu'un feuilleton qui recycle gentiment ce que nous connaissons et sait joliment faire du neuf avec du vieux ? Ah, j'oubliais : longue vie au petit!"

Magali Rangin avec AFP