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Présidentielle américaine: Eminem demande à un candidat du Parti républicain d'arrêter de rapper ses chansons

Vivek Ramaswamy, le 24 août 2024 à Milwaukee

Vivek Ramaswamy, le 24 août 2024 à Milwaukee - KAMIL KRZACZYNSKI / AFP

Une vidéo de Vivek Ramaswamy, qui profite d'une ascension surprise dans la course aux primaires républicaines, en train de rapper le morceau Lose Yourself lors d'un événement politique dans l'Iowa, était devenue virale il y a quelques semaines.

La star du rap Eminem a formellement demandé au candidat républicain à la présidentielle américaine Vivek Ramaswamy d'arrêter de rapper ses morceaux en campagne, selon une lettre rendue publique lundi.

L'organisme américain de protection des droits musicaux, BMI, a indiqué dans une missive révélée par le DailyMail avoir reçu "une requête officielle" d'Eminem exigeant que le candidat trentenaire n'utilise plus ses musiques.

Des poursuites?

Ce novice complet de la politique, qui se plaît à s'imaginer en "Trump 2.0", occupe désormais, à la surprise générale, la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines, organisées début 2024.

Au cours de ses études à Harvard, il s'était fait remarquer pour ses talents de rappeur, sous le surnom de "Da Vek", un alter ego adepte de textes libertariens.

"Si vous pensez que l'orateur Vivek Ramaswamy est intense, c'est que vous n'avez pas encore rencontré Da Vek", notait avec humour The Crimson, le journal étudiant de l'université, en 2006.

Lors des deux dernières élections présidentielles, plusieurs artistes de renom, parmi lesquels Pharrell Williams, Rihanna, Aerosmith ou Adele, ainsi que les héritiers de Prince, s'étaient plaints que leurs titres soient joués lors de meetings de campagne de Donald Trump.

Le célèbre groupe de rock britannique Rolling Stones avait même menacé le républicain d'une action en justice s'il continuait à utiliser leur tube You Can't Always Get What You Want.

A.G avec AFP