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Musique

Retour survolté pour AC/DC

Les rockeurs du mythique AC/DC rebranchent le courant. Envers et contre toutes les avanies, ils sortent ce vendredi Pwr Up, leur 17e album studio. Et le premier sans Malcolm Young.

"C'est être un peu comme sur le Titanic, le groupe continue à jouer quoiqu'il arrive au bateau"... rigole Angus Young. Bien plus insubmersible que le Titanic, le groupe AC/DC revient ce vendredi dans les bacs, avec son 17e album studio, intitulé Pwr Up.

Malgré les avanies, la surdité de Brian Johnson, la mort de Malcolm Young, disparu en 2017, les ennuis judiciaires de Phil Rudd, ils sont toujours là, les flamboyants septuagénaires. Cet album, le premier depuis 2014, est aussi le premier sans Malcolm Young.

"Vous savez, nous avons senti Malcolm avec nous. Il était là, j'en suis sûr. Nous ne sommes pas du genre spirituel, mais c'était évident, il était partout. Et ça s'entend sur le disque", livre Brian Johnson.

"Le groupe, c'était le bébé de Malcolm"

"Le groupe, c'était le bébé, la vie de 'Mal' (Malcolm), c'était lui qui nous poussait toujours à continuer. Il disait toujours, être un musicien, c'est être un peu comme sur le Titanic, le groupe continue à jouer quoiqu'il arrive au bateau", indique également son frère Angus.

AC/DC a déjà prouvé qu'il était du genre insubmersible. Le premier disque avec Brian Johnson, Back in black (1980) a été vendu à plus de 50 millions d'exemplaires. On y trouve des standards comme Hells bells, à la hauteur du séminal Highway to hell (1979).

Riffs lourds et solo d'Angus

Outre la mort de Malcolm, ces dernières années ont été jalonnées par les coups du sort. Brian Johnson a dû quitter le navire pour un début de surdité, remplacé un temps sur scène par le leader des Guns N' Roses, Axl Rose. Johnson, avec un équipement auditif dernier-cri, est aujourd'hui de retour, de même que le batteur Phil Rudd, qui fut miné par les addictions puis soupçonné d'avoir commandité un assassinat en Nouvelle-Zélande (où il réside), avant d'être blanchi.

Le résultat ne décevra pas les fans. Le morceau d'ouverture Realize a du coffre avec des gimmicks vocaux à la Thunderstruck - un classique du groupe - tandis que System down accroche avec ses riffs lourds et un solo qui permettra à Angus de se faire plaisir en concert.

Lorène de Susbielle avec Magali Rangin et AFP