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Musique

Quand un vendeur de la Fnac se lâche sur ses "coups de cœur"

Florilège des albums chroniqués par "Kevin de Parinor".

Florilège des albums chroniqués par "Kevin de Parinor". - Capture Kevin Magicien-Dooz - Facebook

Kevin, vendeur au rayon musique d'un magasin Fnac en Seine-Saint-Denis, a chroniqué à sa façon ses albums "préférés". Décalés et hilarants, ses textes font l'unanimité auprès des amateurs comme des professionnels.

Qui ne s’est jamais laissé influencer, au moins une fois, par les "coups de cœur du vendeur" de la Fnac, ces disques mis en tête de gondole et surmonté d’un commentaire toujours élogieux de l’artiste?

Si vous êtes déjà passé par le magasin de Parinor à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, peut-être avez-vous déjà remarqué les critiques du vendeur "Kevin", et auquel cas, vous n’avez pas dû être déçu. Ses textes sont tout simplement hilarants et rencontrent un grand succès sur les réseaux sociaux. Pour le site spécialisé Sourdoreille, il devient carrément "le meilleur chroniqueur d’albums français vivant".

Sa méthode: des artistes très connus dont le vendeur-chroniqueur s’amuse à leur inventer un passé avant qu'ils ne soient devenus des stars. Exemple avec Booba:

"Ancien pizzaiolo du nord de la France, le jeune Booba (Ambroise Petrucciani de son vrai nom) (…) vient tout naturellement à la chanson pour enfants en 2011 et nous signe un recueil d’espiègleries co-écrit avec Henri Dès".

"Ça va un peu loin, non?" 

Autre parodie avec le chanteur Grégoire dont il lui imagine une éducation faite par des chiens loups. Quant à Francis Cabrel, il était en fait "un ancien chef de gang au Guatemala" et Chantal Goya, une parolière qui écrit ses chansons "dans le couloir de la mort au Texas". 

Une farce qui semble un peu dépasser Kevin, qui n'en revient pas de l'engouement que la presse et les internautes portent à ses textes décalés. "Ça va un peu loin, non?" se demande-t-il sur sa page Facebook. 

Qu'il se rassure en tous cas, ses blagues musicales sur les étiquettes ne lui vaudront pas un licenciement: "Il a voulu faire un coup de buzz mais il ne risque rien, a confié la chaîne de magasins française. On a un minimum d'humour et il n'y a pas mort d'homme. En revanche, ça n'est pas un comportement que nous encourageons, a tenu à préciser la Fnac. Nous rappelons d'ailleurs que la politique de coup de cœur du vendeur n'est pas dictée par le siège de la Fnac et que cette mission de conseil est complètement libre", a précisé la Fnac au HuffPost.

Mélanie Godey