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Musique

Johnny Hallyday: le patron de Warner évoque les projets d'albums qu'ils avaient avant sa mort

Johnny Hallyday en concert à Bordeaux en juin 2013

Johnny Hallyday en concert à Bordeaux en juin 2013 - AFP

Le patron de Warner, Thierry Chassagne, se confie pour la première fois depuis la mort du rockeur il y a un an. Il dévoile au JDD des projets qui avaient été envisagés pour Johnny.

Thierry Chassagne, président de Warner Music France, s'est fait plus que discret depuis la mort de Johnny Hallyday il y a un an. Ce dimanche, le JDD publie un entretien exclusif dans lequel le producteur se confie sur le chanteur, qui avait quitté sa maison de disques Universal au profit de Warner en 2006. Un transfert dont Thierry Chassagne tait, encore aujourd'hui, le coût.

"Contrairement au foot, les contrats restent confidentiels dans la musique. Mais c’était un très gros contrat, un peu comme Neymar quand il arrive au PSG", explique-t-il.

Un projet "type crooner à la Sinatra"

L'homme d'affaires avait "beaucoup d'affinités" avec le Taulier qu'il avait rencontré, raconte-t-il, dans les années 80 alors qu'il était l'un de ses roadies sur un concert à Tours. Liés par la même passion pour le rock, ils avaient ensemble beaucoup de projets, dont certains n'ont finalement jamais abouti.

"Nous avions un projet de duos internationaux, type crooner à la Sinatra. J’en avais parlé à David Foster", dit-il, évoquant ici le producteur de Madonna, Michael Jackson ou encore Whitney Houston. "Mais cela n’a finalement jamais vu le jour."

Un album rock en anglais

Le patron de Warner ajoute qu'un autre projet, inspiré de Hail ! Hail ! Rock’n’roll, le film avec Keith Richards et Chuck Berry, avait aussi été envisagé. "Mon idée était de faire un album rock en anglais avec des stars comme Keith, Ron Wood, Jack White ou les musiciens des Black Keys, un groupe qu’il adorait."

"Quand il est mort, j’ai eu l’impression de perdre un bout de ma vie. Nous avons vécu plein de trucs dingues sans que je m’en rende compte sur l’instant", confie-t-il. 

N.B.