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Fabius: la France à l'Eurovision, c'était "la télé avant l'invention de la télé"

Lisa Angell, la candidate française à l'Eurovision, arrivée avant-dernière cette année.

Lisa Angell, la candidate française à l'Eurovision, arrivée avant-dernière cette année. - Dieter Nagl - AFP

Le ministre des Affaires étrangères a confié jeudi sur France Inter son "sentiment de téléspectateur" sur les piètres performances de la France à l'Eurovision.

Laurent Fabius sera-t-il le coach du prochain candidat à l'Eurovision? Interrogé jeudi matin sur France Inter, le ministre des Affaires étrangères a exprimé son "sentiment de téléspectateur", sur le concours qui voit la France s'humilier, année après année. Et sa déception.

"A l'Eurovision, on est avant-derniers, avant-avant-derniers, derniers", a constaté Laurent Fabius au micro de Patrick Cohen, ajoutant "je crois qu'il faut comprendre que si on participe, il faut participer dans des conditions qui nous permette d'être dans les premiers rangs".

"Ne pas paraître ringard"

Esquissant à demi-mots une critique sur le choix de la candidate Lisa Angell, le ministre s'est interrogé: "Il faut que ceux qui organisent cela aient une sorte d'examen, j'allais dire d'examen de conscience: comment peut-on avoir un rang plus élevé dans la hiérarchie?" 

"Ne pas paraître ringard...", a suggéré Patrick Cohen. "Voilà, vous avez bien résumé les choses", a répondu Laurent Fabius en souriant. "J'ai vu la prestation de celui qui a gagné, qui est un Suédois. Je n'ai pas de commentaire à faire sur sa voix, mais c'était un show, comme on fait maintenant, avec des lumières, etc. Par rapport à cela, nous c'était un peu la télévision avant l'invention de la télévision".

M. R.