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Britney Spears s’engage à poursuivre en justice ses ex-managers Lou Taylor et Robin Greenhill

Sous la tutelle de son père depuis 2008,  Britney Spears a lancé une offensive judiciaire ultra-médiatisée pour qu'il n'ait plus son mot à dire dans sa vie

Sous la tutelle de son père depuis 2008, Britney Spears a lancé une offensive judiciaire ultra-médiatisée pour qu'il n'ait plus son mot à dire dans sa vie - VALERIE MACON © 2019 AFP

Dans un post Instagram, désormais supprimé, la chanteuse affirme que son ancienne agence de management, Tri Star,, "aurait essayé de la tuer" lorsqu'elle était encore sous tutelle.

Depuis la levée, en septembre dernier, de la tutelle imposée par son père James après 13 ans de contrôle, Britney Spears a désormais toute la liberté de dire ce qu'elle pense.

Et c'est ce qu'elle fait sur son compte Instagram: ce mercredi 23 février, la pop-star a confié dans post (supprimé depuis) qu'elle comptait poursuivre en justice son ancienne agence de management, Tri Star Sports and Entertainment Group, affirmant "qu'ils auraient essayé de la tuer".

Lou Taylor et Robin Greenhill mises en avant

Dans la légende de sa photo, la chanteuse a précisemment pointé du doigt Lou Taylor, présidente et directrice générale de Tri Star, et son bras droit Robin Greenhill. Britney Spears affirme qu'elles l'auraient invitée dans les bureaux de la société une semaine avant qu'elles l'"envoient loin", en centre de traitement en 2008.

"Des chiennes en costume chic... si gentilles avec leur "Nous sommes ici pour vous faire sentir spéciale". a-t-elle écrit, avant de nommer spécifiquement ses anciens directeurs commerciaux.

"J'ai déjeuné avec Lou Taylor et Robin Greenhill... elles m'ont dit: "Britney, regarde ta photo sur le mur!" Avec une énorme photo encadrée en noir et blanc dans le hall de leur bureau!!!! Kate Beckinsale était là aussi!!!!! Elles m'ont fait de la lèche et m'ont fait me sentir spéciale... Ha ces mêmes s*lopes m'ont tuée une semaine plus tard!!!", déclare Britney Spears.

"Je pense qu'elles essayaient de me tuer"

Dans la suite du post, Britney Spears affirme que son père et ancien tuteur, Jamie Spears, "vénérait" à la fois la fondatrice de Tri Star Sports & Entertainment Group, Lou Taylor, et son associé Robin Greenhill.

"[Il] aurait fait tout ce qu'elles lui ont demandé !!!", a-t-elle écrit. "Je pense qu'elles essayaient de me tuer... Je crois encore aujourd'hui que c'est EXACTEMENT ce qu'elles essayaient de faire."

Jamie Spears, avait employé Tri Star pour gérer la fortune de Britney peu après l'avoir placée sous tutelle en 2008. La société a travaillé avec la chanteuse pendant plus de 10 ans avant de quitter ses fonctions à l'automne 2020.

"Je vais poursuivre Tri Star en justice"

En novembre 2021, le tribunal de Los Angeles a mis fin à la tutelle de Britney Spears après qu'elle avait accusé son père et ses managers d'abus lors d'une audience boulversante quelques mois avant.

"Personne d'autre n'aurait vécu ce qu'ils m'ont fait!!!", a conclu la chanteuse dans son post. "J'ai vécu tout cela et je me souviens de tout!!! Je vais poursuivre Tri Star en justice!!! Ils s'en sont sortis et je suis là pour les avertir chaque jour de ma précieuse vie!!!"

En effet, tous les regards sont tournés vers la société de management depuis la sortie en septembre dernier du documentaire du New York Times intitulé "Controlling Britney Spears".

Dans ce documentaire, on apprend que Jamie Spears, Lou Taylor, Robin Greenhill et Edan Yemini (président de Black Box Security) auraient surveillé le téléphone de la pop-star et mis sa chambre sur écoute alors qu'elle était sous tutelle.

Vivian Lee Thoreen, avocat de Jamie Spears à l'époque, avait déclaré que ces "actions avaient été menées en connaissance de cause et avec le consentement de Britney." Tri Star et Black Box ont quant à eux nié tout acte répréhensible.

Depuis le post de Britney Spears, l'avocat de Lou Taylor, Charles Harder, a déclaré au média Page Six que les déclarations de la chanteuse sur Instagram étaient "entièrement fausses ainsi que très offensantes, dommageables et inacceptables."

Carla Loridan