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Arielle Dombasle accusée de "blasphème" pour un clip dans une église

Arielle Dombasle sur le tapis rouge de Cannes, le 23 mai dernier.

Arielle Dombasle sur le tapis rouge de Cannes, le 23 mai dernier. - -

En tournant son nouveau clip dans l'hôpital militaire du Val-de-Grâce sans l'aval de l'aumônerie, l'actrice-chanteuse s'est attirée les foudres de l'aumônier militaire, choqué par sa prestation. Une enquête a été ouverte.

Arielle Dombasle s'est attirée mardi les foudres de l'aumônier du Val-de-Grâce et de son supérieur, l'évêque aux armées. L'objet du courroux? Avoir tourné dans la chapelle de l'hôpital militaire le clip de sa reprise de l'Ave Maria de Gounod.

Malgré les autorisations militaires, le tournage s'est déroulé "sans l'aval de l'aumônerie militaire", selon Mgr Luc Ravel, évêque aux armées. Celui-ci a donc demandé "que la clarté soit faite autour des autorisations données et de la tenue à l'écart des responsables religieux".

Une enquête de commandement est en cours, a indiqué mercredi le médecin-chef Denis Gutierrez, responsable de la communication du Service de santé des armées du Val-de-Grâce. Mais pour celui-ci, "il n'y a eu aucune atteinte au caractère sacré du lieu".

"Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse"

Pour les besoins du clip du premier extrait de son nouvel album, Arielle Dombasle, dans une robe blanche, entourée de figurants jouant des moines en habits et pieds nus, a interprété dans la chapelle du Val-de-Grâce l'Ave Maria sur des orchestrations du groupe Era.

"Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse!", s'est alors insurgé l'aumônier pendant le tournage. Pour lui, l'artiste et l'équipe de tournage se sont ni plus ni moins livrés à un "blasphème". "Il n'est pas acceptable que des sanctuaires vivants et priants servent à la promotion du show business ou d'une marque de parfum. Il existe des studios pour ça", s'est-il insurgé.

Rappelant sa foi catholique, Arielle Dombasle a indiqué mercredi être "navrée" par cette polémique. La chanteuse s'est également déclarée "blessée" et victime d'un "a priori".

M. T. avec AFP