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Mode

Fashion week : une gifle à 1 million de dollars

Pendant que Naomi Campbell défile, les esprits s'échauffent dans le public

Pendant que Naomi Campbell défile, les esprits s'échauffent dans le public - -

Une journaliste française a giflé une attachée de presse américaine en marge d'un défilé à New York. Celle-ci a déposé plainte, et réclame une réparation à sept chiffres...

Il y a des claques qui se perdent, d’autres qui se paient cher. Dans l’univers impitoyable de la mode, elles peuvent se chiffrer jusqu’à 1 million de dollars (775.000 euros). C’est en effet la somme que réclame Lynn Tesoro, une attachée de presse américaine, à Jennifer Eymère, la rédactrice en chef du magazine Jalouse pour "coups et blessures, détresse émotionnelle, calomnie et/ou diffamation".

Les faits, relatés par le Women's wear daily, remontent à dimanche dernier, lors du défilé Zac Posen de la fashion week de New York. Alors que fashionistas et photographes attendent fébriles la nouvelle collection et l’apparition de la star Naomi Campbell, tous les journalistes et invités n'ont pas encore trouvé de place assise.

"J'ai juste voulu l'humilier"

Et pour cause : une demi-heure avant le début du défilé, les pompiers ont retiré 60 sièges pour raison de sécurité. Parmi les journalistes encore debout se trouvent la présidente des éditions Jalou, Marie-José Susskind-Jalou, et ses deux filles, dont la rédactrice en chef de Jalouse, Jennifer Eymère.

Lorsque Lynn Tesoro, la chargée des relations presse, leur indique qu’elle a d’autres personnes à placer avant elles, les esprits s’échauffent. Une gifle part.

"C'était une petite tape." Jennifer Eymère avoue, fait ses excuses et s’en explique. "Elle a eu un comportement inapproprié avec ma mère. J’ai juste voulu l’humilier devant son équipe comme elle a humilié ma mère." Elle reçoit d’abord un mot d’excuses de la part de Zac Posen. Avant de s’apercevoir que Lynn Tesoro n’est pas prête à tendre l’autre joue...

Une citation à comparaître est adressé à la famille Jalou, avec le montant des réparations demandé par l’attachée de presse. Un million pour "une petite tape", mieux vaut réfléchir avant de se crêper le chignon.