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"Big Red Boots": d'où viennent ces grosses bottes rouges qui affolent les réseaux sociaux?

Cette paire de chaussures XXL en plastique rouge au design cartoonesque a été imaginée par un collectif d'artistes américain, déjà à l'origine des "Satan Shoes" de Lil Nas X.

Au premier coup d'œil, on les croirait tout droit sorties d'un dessin animé. Depuis plusieurs jours, les "Big Red Boots", une paire de bottes rouges XXL en plastique au design cartoonesque, ont envahi les réseaux sociaux.

Inspirées d'Astro Boy, personnage issu de la série de mangas Astro, le petit robot d'Osamu Tezuka, ces drôles de chaussures se sont invitées aux pieds de nombreuses célébrités telles que le joueur de basket Shai Gilgeous-Alexander ou les rappeurs Lil Wayne et Fivio Foreign.

Elles suscitent aussi l'engouement des internautes. En témoignent les nombreuses vidéos de ces chaussures sur TikTok qui comptabilisent plusieurs dizaines de millions de vues et ce, avant même la sortie officielle de la paire.

Imaginées par la marque MSCHF, acronyme de mischief ("bêtise" en français), ces grosses bottes rouges ne seront disponibles à la vente qu'à partir du 16 février pour la modique somme de 350 dollars - un peu moins de 330 euros.

Si ces bottes rouges doivent leur popularité à leur style insolite, certains internautes ont souligné leur côté inconfortable dans la vie de tous les jours. Sur TikTok, plusieurs utilisateurs ont ainsi montré qu'il était quasi impossible de marcher avec ces chaussures dans la rue ou encore qu'elles étaient très difficiles à enlever une fois portées.

"Satan Shoes" avec du sang humain

Habitué à proposer des pièces de mode assez décalées et originales, MSCHF n'en est pas à sa première création médiatisée. En 2021, ce collectif d'artistes originaire de Brooklyn avait déjà fait parler de lui en proposant une paire de "Satan Shoes" en collaboration avec l'artiste Lil Nas X.

Basées sur le modèle Air Max 97 de Nike, ces chaussures avaient pour particularité de contenir dans leur semelle une goutte de sang humain de chacun des membres du collectif MSCHF.

Vendues en édition limitée à 666 exemplaires à plus de 1000 dollars la paire, ces chaussures avait à l'époque fait l'objet d'une plainte de Nike, qui assurait qu'elles avaient été fabriquées "sans l’approbation ou l’autorisation de l’entreprise".

Carla Loridan