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Manifeste des "343 salauds", Nicolas Bedos fait son "mea culpa"

Nicolas Bedos a fait son "mea culpa" jeudi soir.

Nicolas Bedos a fait son "mea culpa" jeudi soir. - -

S'il explique ne pas avoir à "rougir" du contenu du texte qui a créé la polémique, il se désolidarise notamment pour ne pas être mis dans le même panier que la "liste nauséabonde" des autres signataires.

Au bout d'une journée de polémique autour du manifeste des "343 salauds", Nicolas Bedos publie un texte sur le site du magazine Elle dans lequel il explique pourquoi, finalement, il se désolidarise de la pétition s'élevant contre la proposition de loi visant à pénaliser les clients de prostitués. "Je regrette d’avoir laissé mon patronyme se faire coller au bas de cette étrange pétition et accoler à ceux d’Eric Zemmour, Ivan Rioufol et autres Basile de Koch, qui ne sont pas précisément mes habituels maîtres à penser", écrit-il dans le style qui l'a fait connaître.

Il explique que ce n'est pas le contenu du texte qui le "fait rougir", mais qu'il s'attendait à figurer parmi d'autres cosignataires. "Elisabeth Lévy (à l'origine du manifeste ndlr) s’est bien gardée de me donner la liste nauséabonde des signataires qu’elle avait déjà dans son sac. Au contraire, on m’a fait miroiter les noms d’Emmanuel Carrère, Yann Moix ou Franz-Olivier Giesbert."

"Les pressions sur lui doivent être fortes"

L'écrivain, chroniqueur, et acteur regrette également "le sous-titre «Touche pas à ma pute» dont la vulgarité étouffe toute résonnance humoristique, ainsi que la propension actuelle du «public» à ne voir dans une démarche intellectuelle (voire philosophique) que des intérêts personnels".

Il avait déjà déclaré jeudi matin sur Europe 1: "à tête reposée, le parallèle avec le manifeste des 343 salopes est assez indécent". "J’aime beaucoup Nicolas, mais il connaissait la référence aux 343 salopes", lui a répondu Elisabeth Lévy interviewée par Europe1.fr. "Les pressions sur lui doivent être fortes", avançait-t-elle pour expliquer sa réaction.

Enfin le fils du célèbre humoriste réaffirme en lettres capitales qu'il n'a "JAMAIS" eu recours aux services d'une prostituée et conclue son texte par un: "Courage : je fuis !".