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Kate et William vs. Closer : la décision rendue mardi

Le prince William et son épouse Catherine sont actuellement en voyages aux îles Salomon, dans le cadre de leur tournée en Asie-Pacifique.

Le prince William et son épouse Catherine sont actuellement en voyages aux îles Salomon, dans le cadre de leur tournée en Asie-Pacifique. - -

Le tribunal de grande instance de Nanterre devra rendre sa décision en urgence.

Le juge des référés de Nanterre rendra sa décision mardi à 12 heures concernant la requête du prince William et de son épouse Kate, qui réclament le blocage de la diffusion des photos de la duchesse seins nus publiées dans la version française du magazine people Closer. La décision ne sera pas rendue publiquement mais mise à disposition au greffe.

"Pas de demande de retrait des kiosques"

L'avocat du couple princier, Me Aurélien Hamelle, a demandé l'interdiction de tout retirage du magazine, de la cession ou de la vente des clichés pris pendant les vacances du couple en Provence, et de leur publication sur un support numérique. "Nous ne demandons pas le retrait des kiosques du magazine. Le mal est fait", a-t-il dit. Ces clichés ont été pris "dans un moment éminemment intime, lors d'une scène de vie de couple, qui n'a rien à faire sur la couverture d'un magazine", a-t-il affirmé. Il a établi un parallèle entre ces clichés et la "traque funeste" de la princesse Diana, mère de William.

Mais en admettant que la cession des droits sur ces photos ou le retirage du magazine soient bloqués, la décision du TGI de Nanterre vaudra-t-elle pour les médias étrangers. Déjà, le magazine italien people Chi publie les photos incriminées.

Hypocrisie pour l'avocate de Closer

L'avocate de Closer, Me Delphine Pando, a estimé qu'une demande de ne pas republier équivaut "à une demande de retrait". "C'est un peu hypocrite", a-t-elle ajouté, estimant qu'une telle décision ne relevait pas du juge des référés. Le fond du dossier sera examiné plus tard, le couple princier ayant déposé par ailleurs lundi une plainte pénale contre X au parquet de Nanterre.

La rédactrice en chef du magazine à quant à elle déclaré qu'elle jugeait les réactions au Royaume-Uni "disproportionnées".