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Cinéma

Réouverture des cinémas: des premiers chiffres encourageants

Adèle Exarchopoulos dans "Mandibules" de Quentin Dupieux

Adèle Exarchopoulos dans "Mandibules" de Quentin Dupieux - Memento

Le multiplexe parisien des Halles, considéré par le milieu du cinéma comme un bon indicateur des entrées à venir, affiche des chiffres records lors de sa première séance matinale ce mercredi.

Les salles de cinéma ont rouvert leurs portes après presque sept mois de fermeture. Le public était au rendez-vous. L'UGC des Halles, multiplexe parisien considéré comme un indicateur fiable des entrées à venir, affiche des chiffres records lors de sa première séance matinale.

Selon les premières données, sept salles ont affiché complet et deux films ont dépassé la barre des 100 entrées, et ce malgré la jauge limitée à 35%. Il y avait en tout 1.069 spectateurs à 9h à l’UGC des Halles, où les quatorze films à l'affiche étaient répartis dans 27 salles.

Avec 164 entrées, Mandibules, la nouvelle comédie de Quentin Dupieux, se hisse en tête des sorties. De courte durée (1h15), et porté par des comédiens hilarants (le Palmashow, Adèle Exarchopoulos), Mandibules suit deux simples d'esprit qui tentent de gagner de l’argent grâce à une mouche géante.

Le retour en force d'"Adieu les cons"

Auréolé de sept César, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur, et vu par plus de 700.000 spectateurs avant la fermeture des salles en octobre dernier, Adieu les cons d'Albert Dupontel continue de séduire. 120 spectateurs se sont déplacés ce matin aux Halles.

On y suit les aventures d'un trio composé d'un employé de bureau suicidaire (Dupontel), d'une malade en phase terminale à la recherche de l'enfant qu'elle a abandonné à la naissance (Virginie Efira), et d'un archiviste aveugle victime des violences policières (Nicolas Marié).

A noter également l'excellent score de Falling (90 entrées), première réalisation de Viggo Mortensen, drame d'inspiration autobiographique sur un vieil homme qui perd progressivement la mémoire, de Slalom (67 entrées), sur les violences sexuelles dans le milieu du ski, et d'ADN de Maïwenn (62 entrées), évocation intimiste des racines algériennes de la réalisatrice. Drunk, ode à la vie signée Thomas Vinterberg sortie en octobre dernier, et depuis récompensée aux Oscars, a enfin attiré 50 spectateurs.

Un retour encourageant salué par la famille du cinéma. "Quel plaisir", a indiqué Michèle Laroque. "Réouverture exceptionnelle ! Le cinéma nous a cruellement manqué..." a déclaré de son côté le réalisateur Xavier Gens.

https://twitter.com/J_Lachasse Jérôme Lachasse Journaliste BFMTV