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"Pour moi, James Bond, c’est Roger Moore !"

Roger Moore et Barbara Bach dans L'espion qui m'aimait

Roger Moore et Barbara Bach dans L'espion qui m'aimait - -

Le 5 octobre 1962 sortait Dr No, premier James Bond d'une longue série. BFMTV.com a interrogé Luc Le Clech, président du fan-club français de James Bond, pour savoir en quoi, l'espion le plus flegmatique est tellement culte.

Sujet vidéo : Louisa Ould et Claire Fleury

50 ans qu’il traîne ses boutons de manchettes sur grand écran. Son nom est Bond, James Bond, et il n’a pas une ride. Juste un peu plus de muscles. Alors que le héros de Ian Fleming est plus d’actualité que jamais - un nouvel opus en salle dans trois semaines et une vente aux enchères d’objets cultes sur le feu - BFMTV.com a posé quelques questions à Luc Le Clech, le président du fan-club de James Bond en France.

Luc Le Clech, président du Club Jaémes Bond France
Luc Le Clech, président du Club Jaémes Bond France © -

Qui est pour vous le James Bond ultime, celui qui incarne le mieux l'esprit de Ian Fleming ?

"Pour moi, l’image de James Bond, c’est Roger Moore. Je l’ai vu en 1977, dans L’espion qui m’aimait, j’avais 15 ans. J’aime aussi beaucoup Timothy Dalton, c’est le seul à avoir lu les bouquins, c’est le plus proche du héros de Fleming. Et puis bien sûr il y a Sean Connery. J’adore Brosnan, il est beau à tomber, il incarne la classe, le chic anglais. Le pauvre, il a eu les pires scénarios de la série. Reste qu'un vrai fan n’a pas de préféré".

Que pensez-vous du tournant incarné par Daniel Craig ?

"En 2006, j’ai rencontré les producteurs. Ils m’ont dit "oublie tout ce que tu sais". Et de fait, Casino Royale revient aux origines de Bond, à sa première mission. Il n’y a pas Monneypenny, pas Q. Le choix de Daniel Craig est excellent. Il apporte à Bond des choses qu’on ne soupçonnait pas. L’histoire d’amour avec Vesper, incarnée par Eva Green - fabuleuse-, avec Daniel Craig on y croit. Avec Quantum of Solace, ils ont terminé ce qu’ils avaient entamé, même si le film est moins réussi. Je suis très impatient de voir Skyfall, avec le retour de Q et des gadgets."

Pourquoi est-il toujours aussi culte ?

"C'est une recette qui est géniale. Et puis, dès Dr No, qui a servi de socle à tous les autres, c'est une véritable réunion de talents. Il y a John Barry qui a composé le thème, Ken Adams pour les décors. Dès le début, ils savaient qu'ils allaient en tourner 2, 3, 4... James Bond n'a pas d'inquiétude à avoir, face à la concurrence de héros comme Jason Bourne."

Quelle évolution voyez-vous pour James Bond ?

"On sait déjà qu’il va y avoir d'autres films, puisque Daniel Craig a signé pour deux de plus. James Bond n’a jamais suivi l’évolution, il l’a provoquée. Il a toujours un quart d’heure d’avance. Il va continuer à y avoir de l’action, il y a encore d’autres endroits dans le monde à explorer."

Vos scènes cultes ?

"Il y a évidemment la scène mythique où Ursula Andress sort de l’eau, dans Dr No. La scène du laser, dans Goldfinger (ndlr : Bond incarné par Sean Connery manque de se faire découper l’entre-jambe par un laser). Dans Au service secret de sa majesté, quand James, incarné par George Lazenby demande Teresa (Diana Riggs) en mariage, une scène magnifique. Dans L’espion qui m’aimait, il y a cette poursuite incroyable, qui commence avec une voiture, une Lotus, et un hélico, et se poursuit sous l’eau. Enfin, la plus grande scène culte, c’est l’ouverture de Casino Royale, époustouflante. Une scène dingue."