Michael Douglas dans la peau de Liberace

Le nouveau film de Steven Soderbergh, "Ma vie avec Liberace", sort ce mercredi, sur l’histoire vraie d'un pianiste star aux États-Unis dans les années 70-80. Pour l’incarner, le réalisateur a fait confiance à Michael Douglas. Et a attendu l’acteur qui se battait contre son cancer de la gorge.

Un passage à Cannes en mai, un autre à Deauville en août: pour défendre Ma vie avec Liberace, le nouveau film de Steven Soderbergh, Michael Douglas a payé de sa personne. La star hollywoodienne remue ciel et terre pour ce film qui l'a remis en selle après son cancer.

Douglas le séducteur en pianiste homosexuel

Le rôle de la résurrection et surtout un rôle de composition en or pour l'acteur de 68 ans. Difficile en effet d’imaginer Michael Douglas, habitué aux personnages de tombeurs de ces dames, en pianiste homosexuel. Dans Ma vie avec Liberace, il incarne pourtant Liberace, pianiste star -et gay- dans les années 1970 et 1980, aux Etats-Unis.

Steven Soderbergh y a cru dès 2000. Et a patienté le temps que l’acteur aille mieux. "Ma position était simple. S’il ne pouvait pas faire le rôle, je ne faisais pas le film. J’étais prêt à attendre aussi longtemps qu’il le fallait", explique le réalisateur.

"C’était drôle à jouer. J’ai pris beaucoup de plaisir à ressortir tous mes vieux trucs de séducteur", confie pour sa part Michael Douglas, qui forme un tandem sans fausse note et terriblement attachant avec Matt Damon.

Claire Fleury et Jean-Marie Marchaut