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Cinéma

"Là, j'ai été nul": quand Vincent Cassel se confie sur le "seul regret" de sa carrière

Vincent Cassel lors du 68e Festival de Cannes, en 2015. (Photo d'archive)

Vincent Cassel lors du 68e Festival de Cannes, en 2015. (Photo d'archive) - Bertrand Langlois - AFP

L'acteur français, interviewé dans l'émission de France 2 Beau geste, a confié regretter d'avoir refusé un rôle dans Les Misérables, le film de Ladj Ly.

César du meilleur acteur en 2009 pour le diptyque sur Jacques Mesrine, à l'affiche de succès publics comme Le Pacte des loups ou Hors normes, jouant chez des metteurs en scène comme Steven Soderbergh ou David Cronenberg... Vincent Cassel a eu une carrière bien remplie.

En pleine promotion des Trois Mouquetaires: Milady, dans lequel il reprend la cape et l'épée d'Athos, l'acteur a expliqué dans l'émission Beau geste diffusée dimanche sur France 2 qu'il n'avait qu'"un regret" et "un seul" dans sa riche et longue carrière.

"Et pourtant c'était un petit rôle. C'est dans Les Misérables", a raconté le comédien.

"Ladj Ly (le réalisateur du film, NDLR) m'avait appelé pour faire un rôle dedans, et c'était un moment un peu compliqué du reste de ma vie. J'étais en train de jongler et je lui ai dit: 'Écoute, je pourrai pas, je peux pas me bloquer...'"

Cassel "aime" Blueberry et Sa Majesté Minor

Vincent Cassel en est rapidement arrivé à la conclusion qu'il avait commis une erreur en refusant d'apparaître au générique du film qui a fini par remporter en 2020 quatre Césars, dont celui du meilleur film. "Quand j'ai vu la bande-annonce, j'ai fait: 'Pauvre con'. Je l'ai appelé, je lui ai dit: 'Ladj, j'ai jamais eu de regrets, mais là, j'ai été nul.'"

Interrogé par Pierre Lescure sur deux de ses longs-métrages éreintés par la critique et qui ont été des échecs cuisants au box-office, Blueberry et Sa Majesté Minor, Vincent Cassel assure qu'il ne regrette pas "du tout" d'avoir joué dans ces films: "Je les aime ces films en fait."

"Quand on fait des trucs aussi bizarres que Blueberry à l'époque ou que Sa Majesté Minor, il y a quelque chose d'un peu héroïque là-dedans. Encore plus de la part des metteurs en scène (Jan Kounen et Jean-Jacques Annaud, NDLR) que des acteurs", a estimé le comédien de 57 ans. "De me casser la gueule en tentant un triple saut périlleux arrière, j'y trouve une certaine satisfaction. Bizarrement, on ne m'en a pas trop tenu rigueur."

Vincent Gautier