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Festival de Cannes

Cannes côté coulisses: le jury impatient et heu-reux

Carole Bouquet arrivant à l'hôtel Martinez, le 13 mai à Cannes.

Carole Bouquet arrivant à l'hôtel Martinez, le 13 mai à Cannes. - -

Sous un soleil radieux, Cannes se prépare à accueillir le 67e festival. Les jurés arrivent à l'hôtel, certains en berline, d'autres à pieds. BFMTV vous montre les coulisses de ce premier jour et l'arrivé d'un jury heu-reux.

Les techniciens installent le premier tapis rouge d'une longue série- il sera ensuite changé au moins une fois par jour- l'équipe du film d'ouverture Grace de Monaco, Olivier Dahan, Nicole Kidman et Tim Roth tente d'éteindre la polémique.

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La veille, les huit jurés sont arrivés au Carlton. Chacun affichant un style assez différent.

"Heureux comme un gosse dans un magasin de bonbons"

L'équipe de BFMTV a ainsi croisé Nicolas Winding Refn, se promenant mains dans les poches sur la Croisette et "heureux comme un gosse dans un magasin de bonbons". Réjoui par la météo, le réalisateur de Drive, a confié apprécier le fait, que pendant deux semaines, il n'aura "rien à faire de l'opinion des gens". Sont ensuite arrivés, la sud-coréenne, Jeon Do-Yeon, que personne ne s'est risqué à interpeller par son nom, elle aussi à pieds et en robe léopard, le réalisateur chinois Jia Zhangke, suivi de l'acteur américain Willem Dafoe, tous souriants mais mutiques.

L'acteur mexicain Gael Garcial Bernal, qui assure s'être préparé à l'expérience en "ne regardant aucun film pendant un moment". Il y a aussi eu Carole Bouquet, faisant une entrée fracassante sous les hurlements des journalistes, "Je suis contente, voilà", a-t-elle lancé, se tournant vers les journalistes.

Jane Campion est arrivée à pieds, puis l'actrice iranienne Leila Hatami, répondant avec application aux journalistes, dans un français et un anglais parfaits. "Je crois que je vais essayer de travailler très dur, mais à la fin, c'est le coeur", a-t-elle livré dans un sourire.

M. R. avec Jean-Marie Marchaut