Confinement saison 2: on regarde quoi? #Jour 43

Comment s'occuper pendant les longues soirées de confinement? Classiques incontournables, pépites ou nouveautés, BFMTV.com vous livre une sélection de séries, films, ouvrages, BD et albums.

Série futile, classique primé, documentaire instructif, dessin animé familial, album indé ou bande dessinée trépidante... tout est bon pour peupler les soirées confinées. Voici notre sélection au #jour43 du confinement saison 2.

● À regarder: Possessions (Canal+)

Natalie, jeune française expatriée en Israël, s’apprête à épouser son compagnon. Le soir de la fête, au moment de couper le gâteau, les lumières s’éteignent brièvement. Lorsqu’elles se rallument, son fiancé gît sur le sol, la gorge tranchée, et c’est elle qui tient le couteau. Un meurtre sanglant, aucun témoin malgré une foule de proches, et une coupable toute trouvée. Et pourtant… Ce thriller franco-israélien en six épisodes sorti en novembre suit une enquête policière aux accents paranormaux, portée par la jeune Nadia Tereszkiewicz (vue dans Dix Pour Cent) et Reda Kateb, excellent en diplomate de bonne volonté dépassé par les événements. Pour nous parler, en filigrane, des pressions que font peser les vieilles traditions sur la gent féminine.

● À écouter: Oh! Pardon, tu dormais..., de Jane Birkin

Jane Birkin a sorti ce vendredi Oh! Pardon, tu dormais... Fruit de sa rencontre avec Etienne Daho, qui signe les musiques et une partie des paroles l'album de Jane Birkin, Oh! Pardon, tu dormais... est un savant mélange de mélancolie et d'énergie. La mélancolie de Jane Birkin, très marquée par la disparition de sa fille Kate il y a sept ans, et l'énergie d'Etienne Daho, qui a porté le projet. "Sans lui je n'aurais jamais fait cet album", glisse la chanteuse ravie de cette collaboration lumineuse. Les superbes mélodies et les somptueuses orchestrations, signées Louis Piérot, enveloppent la voix de Jane Birkin et embarquent littéralement l'auditeur.

La comédienne Anouk Grinberg a réuni dans cet étonnant ouvrage, des textes, des lettres et des poèmes d'hommes et de femmes internés, respectant leur orthographe et leur ponctuation. Ces textes, précédés d'une courte biographie, sont de véritables oeuvres d'Art brut. Des textes décousus ou fulgurants, naïfs ou lucides. Emouvant aussi, autant que le destin de ces gens, placés hors de la société. "Ils ont eu la pulsion d'écrire, comme on a la pulsion de la vie, écrit Anouk Grinberg en préambule. Ils se fichaient d'écrire 'comme il faut'; ils obéissaient à d'autres lois, inventaient des langues pour se tenir au plus près d'eux-mêmes. Et c'est rafraîchissant. Ca jette des étincelles."

Couverture du livre d'Anouk Grinberg © Le Passeur

Et pourquoi moi je dois parler comme toi, écrits (et non bruts) réunis par Anouk Grinberg, Le Passeur, 250 pages, 20,90 euros

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