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Bisbilles avec Tristane Banon : Bedos insiste lourdement

Nicolas Bedos

Nicolas Bedos - -

Invité de RMC, l’auteur de "Journal d’un mythomane, volume : Une année particulière" n’a pas ménagé la romancière. L’histoire d’une joute verbale en trois actes.

Nicolas Bedos insiste. Invité de RMC ce vendredi, le chroniqueur a ironisé sur la manière dont Tristane Banon "s’invite dans sa promotion de façon un peu opportuniste".

Son Journal d’un mythomane, volume 2 : une année particulière est paru chez Robert Laffont le 11 octobre. Sur le sujet de Tristane Banon, il mentionne avec une pointe de mépris qu'elle "a mis sept ans pour porter plainte contre DSK" pour viol et un an à répondre à sa chronique, parue le 23 septembre 2011 dans Marianne. "Si elle se déshabille aussi lentement, c’est un appel au viol", a-t-il fustigé devant le micro de RMC.

Bedos, "la pute mythomane"

On rembobine. Le 23 septembre 2011, dans les colonnes de Marianne, le jeune dramaturge connu pour sa plume acerbe écrivait dans son billet "Tristane, ma meilleure amie" : "Euthanasie ta mère et termine ton bouquin".

Il poursuivait sur le même ton : "J'en profite pour implorer Tristane d'arrêter de me citer dans la presse comme 'son meilleur ami'. Du peu que je m'en souvienne (il était tard dans mon whisky), je ne l'ai croisée qu'une fois, dans une boîte à la mode ringarde, et ce fut un peu court pour parler de symbiose. Elle a juste eu le temps d'évoquer ses projets, qui sont restés muets, la rubrique des faits divers l'empêchant sans doute de squatter les pages culture".

Un an plus tard, la jeune romancière - plus connue pour ses scandales que pour ses productions littéraires - répondait dans une lettre, publiée par L'Express, sur un ton tout aussi assassin : "Et dire que je ne t’avais pas repéré, même pas calculé, toi qui n’étais pour moi que le fils de ton père. Mais Nicolas, sais-tu qu’il y a des méthodes plus simples que d’aller faire la pute mythomane dans la lucarne pour qu’une fille te remarque ?". La guerre est déclarée.