Val-de-Marne: une crèche ravagée par les flammes

Un incendie s'est déclaré cette nuit dans une crèche à Chevilly-Larue. Le bâtiment qui accueille une quarantaine d'enfants est entièrement détruit.

Un incendie a ravagé la crèche de Chevilly-Larue (Val-de-Marne) dans la nuit de samedi à dimanche. Les flammes ont détruit l'ensemble du bâtiment municipal Gaston-Variot qui accueille habituellement une quarantaine d'enfants. Par chance, et en raison des vacances scolaires, la crèche était vide au moment du départ de feu.

Les pompiers de Paris ont été appelés ce dimanche matin vers 4h30, "l'intégralité du bâtiment étant en proie aux flammes", racontent-ils sur Twitter.

Une centaine de pompiers ont été dépêchés sur place pour venir à bout des flammes impressionnantes. Les images publiées par les pompiers montrent un bâtiment entièrement en proie aux flammes.

Deux soldats du feu légèrement blessés

Le feu s'est propagé à trois véhicules et sur la toiture d'une habitation voisine. "L'incendie a été maîtrisé par les pompiers aux alentours de 10h30 mais les flammes ont ravagé l’ensemble du bâtiment", écrit la mairie sur son site internet.

Une centaine de riverains, habitants à proximité du site, ont été évacués par mesure de sécurité et ont été accueillis dans un bâtiment municipal dans la nuit, le temps de maîtriser les flammes. D'après nos confrères du Parisien, deux soldats du feu ont été légèrement blessés dans cette opération et transportés à l'hôpital.

Au lever du jour, seule la structure du préau était intacte selon les photos publiées sur Facebook par la ville. L'équipe municipale affirme que l'origine de l'incendie est encore inconnue mais qu'une enquête est en cours.

"Trouver des solutions d'accueil alternatives"

En revanche, les bambins ne pourront pas faire leur rentrée dans la structure habituelle. "Dans ce contexte désastreux, les enfants ne pourront plus être accueillis dans cette crèche pendant de nombreux mois, le temps que les travaux de réfection et de reconstruction soient mis en œuvre", fait savoir la municipalité.

Elle affirme mettre tout en oeuvre pour "trouver des solutions d'accueil alternatives" et tenir les parents informés.

Pauline Boutin