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Val-de-Marne: Arcueil va expérimenter un "minimum municipal garanti" pour lutter contre la précarité

Le dispositif va être expérimenté pendant un an à partir de la rentrée auprès d'une quarantaine de familles de la ville.

"Il n'est pas acceptable aujourd'hui que quelqu'un, une personne seule, une famille [...] n'ait pas les moyens de vivre décemment et vive en dessous du seuil de pauvreté". Ces mots sont ceux de Christian Métairie, maire (EELV) d'Arcueil dans le Val-de-Marne, invité sur le plateau de BFM Paris Île-de-France ce lundi matin.

Pour lutter contre la précarité dans laquelle environ 2000 personnes vivent au sein de sa commune, l'édile a décidé de créer pour la rentrée prochaine un "minimum municipal garanti".

Le principe de cette aide financière? "Apporter un complément de ressource à ces familles pour qu'elles atteignent le montant de 885 euros [...] permettant de vivre déssement", a expliqué Christian Métairie au micro de BFM Paris Île-de-France.

Une quarantaine de familles vont expérimenter le dispositif

Dès la rentrée prochaine, et pour une durée d'un an, une quarantaine de familles (soit entre 120 et 130 personnes) vont être sélectionnées pour expérimenter ce dispositif. Ces familles, formeront un "pannel représentatif des familles d'Arcueil", précise le maire de la ville, qui indique que les services municipaux et départementaux travaillent main dans la main sur ce projet relevant des compétences du département du Val-de-Marne.

"Si on veut que l'expérimentation apporte des résultats en termes d'analyse, il faut qu'il y ait tous les types de familles", a précisé Christian Métairie.

Sur le long terme, l'expérimentation a pour objectif de se pérenniser et de s'appliquer à toutes les familles qui en auront besoin dans le futur. D'autres villes du nord et de l'est de la France ont d'ailleurs déjà testé ce genre de dispositifs d'aides.

En revanche, le maire ne s'en cache pas, cette "mesure coûte cher". Chaque famille qui fera partie du dispositif sera donc suivie par les services de la mairie afin d'observer comment l'aide apportée serait en mesure de changer le quotidien de ces familles dans le besoin.

L'objectif affiché est, qu'au bout d'un an, ces familles "sortent d'elle-même du dispositif" une fois que les aides auront propulsé leurs bénéficiaires dans "la vie d'après".

Alixan Lavorel