Val-d'Oise: un photojournaliste victime de vol avec violences et séquestration, deux hommes interpellés

Les deux hommes ont été placés sous mandat de dépôt dans l'attente de leur jugement, l’un à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, le second à la maison d’arrêt du Val-d’Oise.

Un photojournaliste a été victime d'un vol avec violences et séquestration, en janvier dernier, dans son appartement situé dans le Val-d'Oise, a appris BFM Paris Île-de-France auprès de la police.

La victime attachée à une chaise

Les faits remontent au 14 janvier. Deux personnes se présentent à la porte de l'appartement de la victime, arguant une nécessité d'intervenir pour un problème de connexion Internet.

La victime accepte de leur ouvrir. Les deux hommes, à l'intérieur du logement, l'empoignent et l'attachent sur une chaise à l'aide de ruban adhésif. Ces liens ont été placés au niveau de sa bouche, autour de son cou et au niveau de son sternum. Tandis qu'un individu menaçait la victime de revenir avec des armes s'il se montrait peu coopératif, le second fouillait l'appartement en intégralité.

Les auteurs sont repartis avec un butin composé de divers bijoux, du téléphone de la victime, de sa carte et de son brassard "presse", la victime étant photojournaliste. Cette dernière a réussi à se libérer de ses liens après le départ des protagonistes, et a contacté la police.

Deux suspects interpellés

Les prélèvements réalisés sur les lieux par les enquêteurs de Cergy ont permis de mettre en évidence l'ADN d’un des individus laissé sur le scotch entravant le cou de la victime et sur un gant en latex abandonné sur place.

Les investigations téléphoniques ont géolocalisé ce même individu sur le lieu de commission des faits mais également d’identifier son complice mineur. Une opération d'interpellation a été déclenchée le 10 mai dernier.

Les deux hommes ont été placés en garde à vue et entendus par la police. Leur audition n'a cependant rien mené, l'un se limitant à son droit au silence tandis que l'autre tenait des propos laconiques.

Après une prolongation de garde à vue, ils ont été tous les deux déférés au tribunal judiciaire de Pontoise le lendemain, le 11 mai, en vue d'un jugement en comparution immédiate pour le majeur et d'une présentation devant le juge des enfants pour le mineur.

Les intéressés ont été placés tous deux sous mandat de dépôt dans l’attente de leur jugement, l’un à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, le second à la maison d’arrêt du Val-d’Oise.

Constance Bostoen avec Juliette Vignaud