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"Une ville qui n'aime pas les enfants": Rachida Dati déplore "la dégradation" de l'école parisienne dans une tribune

La maire LR du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, en janvier 2022

La maire LR du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, en janvier 2022 - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

La maire LR du 7e arrondissement en profite pour fustiger Anne Hidalgo, qui, selon elle, se contenterait "de déclarations de principe qui ne donnent lieu à aucune suite".

"Triste". C'est le constat dressé par Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, à propos de la situation de l'école dans la capitale en cette rentrée.

Dans une tribune publiée ce dimanche dans le JDD, l'élue parisienne déclare que "depuis 2018, 20% des élèves ont déserté les salles de classe, car rien n’est fait pour retenir ou attirer des parents et leurs enfants. En cette rentrée 2023, ce sont encore 235 classes qui ont été fermées de l’école au collège. (...) Il en résulte une ville qui n’aime pas les enfants."

"Détérioration générale"

Pour Rachida Dati, il s'agit de "la conséquence de la détérioration générale du cadre de vie pour les familles et leurs enfants, mais aussi de l’abandon de toute ambition dans l’accompagnement éducatif de la part de la Ville de Paris."

Rachida Dati fustige Anne Hidalgo, qui, selon elle, se contente "de déclarations de principe qui ne donnent lieu à aucune suite".

"La première des priorités devrait être de recréer un cadre d’apprentissage attractif. C’est le contraire que fait la maire de Paris, en diminuant de 43% les investissements dans les écoles depuis 2017", déclare-t-elle.

Rachida Dati émet des propositions comme "continuer de verdir les cours de récréation et d’y diversifier les activités possibles, de végétaliser les toits et de les repeindre en peinture claire, lorsque cela est possible, pour ainsi préparer les changements climatiques".

Elle poursuit en soulignant la rénovations "des sanitaires, trop souvent insalubres et qui peuvent se transformer en lieux de tous les harcèlements".

"Paris est une ville chaque année un peu plus chère, un peu plus polluée, un peu plus saccagée", déplore la maire.

Nolwenn Autret