BFM Paris Île-de-France
Paris Île-de-France

Seine-Saint-Denis: un homme en garde à vue pour "homicide par conjoint" après la mort de sa femme

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

L'homme âgé de 37 ans n'est pas connu pour des faits de violences conjugales antérieurs. Les enfants ont été pris en charge dans le cadre du "protocole féminicide".

Un homme de 37 ans a été placé en garde à vue samedi pour "homicide par conjoint" après la mort de sa femme âgée de 34 ans, retrouvée inanimée à leur domicile à Bondy (Seine-Saint-Denis), a appris dimanche l'AFP du parquet de Bobigny, une information confirmée par BFM Paris Île-de-France.

Samedi matin, les cris d'une femme sont entendus dans un immeuble situé rue Roger Salengro à Bondy, au nord-est de Paris, a relaté une source policière à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Deux enfants, parmi les cinq qui étaient au domicile, se réfugient chez des voisins. Police et pompiers sont appelés, poursuit cette même source. Sur place, les secours retrouvent la femme inanimée. Après un long massage cardiaque, elle est transportée à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière.

Un couteau maculé de sang

La femme de 34 ans y est décédée, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny, précisant que les résultats de l'autopsie n'étaient pas encore connus. Selon la source policière, la victime ne portait pas de traces de blessures par arme blanche.

Un couteau maculé de sang a toutefois été retrouvé à l'extérieur du bâtiment. "On n'a pas su déterminer si ce couteau avait été utilisé", a déclaré cette source.

Au domicile, l'homme avait des griffures au visage et aux bras. Sa garde à vue était toujours en cours dimanche, d'après le parquet. Le trentenaire n'était pas connu pour des faits de violences conjugales antérieurs. D'après le Parisien, qui a révélé l'information, la femme se serait réfugiée sur son balcon en criant "mon mari va me tuer", un couteau à la main.

Une enquête ouverte

Les enfants, âgés de 1 à 11 ans et dont la filiation n'est pas établie, n'ont pas été blessés. Ils ont été pris en charge dans le cadre du "protocole féminicide", qui prévoit un placement provisoire et une mise à l'abri, en plus de soins pédiatriques et psychologiques, a précisé le parquet.

L'enquête pour "homicide par conjoint" a été confiée au service de police judiciaire du département.

avec Constance Bostoen avec AFP