Seine-et-Marne: un nouveau bassin placé en alerte sécheresse, de nouvelles restrictions d'eau

Trois bassins de Seine-et-Marne sont désormais placés en alerte renforcée.

La sécheresse continue de sévir en Île-de-France. La préfecture de Seine-et-Marne a annoncé ce lundi placer au seuil d'alerte le bassin du Petit-Morin. Le bassin du Lunain passant quant à lui au seuil d'alerte renforcée. Une décision prise en raison de la météo des dernières semaines, "chaude et trop peu pluvieuse".

"Les quelques pluies récentes ne permettent pas une remontée significative des débits qui repartent aussitôt à la baisse, et il est prévu un temps encore sec pour la semaine prochaine. Les débits devraient continuer de baisser pour les petites rivières, qui pourront franchir de nouveaux seuils d’alerte", indique la préfecture dans un communiqué.

Trois bassins de Seine-et-Marne sont actuellement placés en alerte renforcée. © Préfecture Seine-et-Marne

Des restrictions d'usage de l'eau

Dans les communes des bassins concernés, comme à Égreville notamment, de nouvelles restrictions d'eau s'appliquent. Dans les secteurs en alerte renforcée, l'arrosage des pelouses et massifs fleuris est interdit, celui des jardins potagers interdits de 8h à 20h. Le remplissage des piscines est également prohibé, sauf pour une remise à niveau.

Les habitants des communes se trouvant dans les secteurs placés en alerte ont quant à eux interdiction d'arroser leurs pelouses et massifs fleuris entre 8h et 20h, et les jardins potagers entre 11h et 18h. Le remplissage des piscines est également interdit.

En plus du bassin du Lunain, deux autres bassins de Seine-et-Marne sont actuellement placés en alerte renforcée: les bassins du ru d'Ancoeur et du Réveillon. Les bassins du Petit-Morin, du Grand-Morin, de l'Orvanne ainsi que le secteur est de la nappe souterraine de Champigny sont pour le moment au statut d'alerte.

Les autres nappes souterraines du département se trouvent "proches des seuils de vigilance", précise la préfecture. La Marne, l'Yonne et la Seine sont quant à elles placées en vigilance.

Laurène Rocheteau