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Présidentielle 2022: la crainte du manque d'assesseurs dimanche à Paris

Après les couacs du premier tour de l'élection présidentielle avec de longues files d'attente devant les bureaux de vote, la Ville de Paris craint de nouveau un manque d'assesseurs ce dimanche pour le second tour.

Comme partout en France, les Parisiens sont appelés à voter ce dimanche pour le 2e tour de l'élection présidentielle. Les images de longues files d'attente du premier tour, le 10 avril dernier, font craindre de nouveaux dysfonctionnements ce dimanche.

Dans une trentaine de bureaux de vote, certains électeurs parisiens n'avaient pas pu voter. En cause notamment, la forte affluence en fin d'après-midi, mais aussi des problèmes avec les procurations -très nombreuses-, et des cartes électorales qui n'étaient pas arrivés à temps.

La crainte du manque d'assesseurs

La mairie de Paris assure que certains de ces problèmes ne devraient pas se représenter ce dimanche. Par exemple, les 9000 cartes d'électeur qui n'avaient pas été distribués au premier tour dans le 15e arrondissement ont été presque toutes distribuées. Et les procurations semblent avoir été mieux anticipées à l'approche des vacances scolaires.

Mais la grande crainte est surtout sur le manque d'assesseurs au sein des bureaux de vote. Beaucoup manquent encore à l'appel alors qu'ils sont indispensables pour assurer la bonne tenue du vote. La Ville a mobilisé la réserve citoyenne, où 300 personnes sont inscrites mais cela ne suffit pas.

Moins de militants volontaires

Autre problème, seuls deux partis sont en lice pour ce second tour, cela veut dire moins de militants peuvent se porter volontaire pour être assesseur. Le Rassemblement national notamment, compte assez peu de militants à Paris, surtout dans les arrondissements au nord de la capitale.

Mais du côté des mairies d'arrondissement, on tempère ce risque. On assure que certains assesseurs ou agents de la ville moins aguerris ont été transférés dans des bureaux plus petits pour assurer une meilleure efficacité. La Ville assure aussi qu'il y a toujours eu des queues lors des votes, c'était le cas en 2017 et en 2012.

Par Alexia Elizabeth avec Pauline Boutin