Paris: six élèves hospitalisés après un repas de Noël dans une école du 15e arrondissement

Les faits se sont produits ce jeudi 21 décembre. Six élèves ont été transférés à l'hôpital après une intoxication alimentaire.

Le repas de Noël a tourné au cauchemar pour les enfants de l'école située rue de Cherbourg, dans le 15e arrondissement de Paris. Jeudi 21 décembre, une vingtaine d'élèves ont été victimes d'une intoxication alimentaire, selon les informations de BFM Paris Île-de-France, confirmant une information du Parisien.

La cantine avait pourtant mis en place un menu spécial composé de gibier sauce forestière accompagné d'une crème de marrons, de la pintade aux airelles et d'un gâteau au chocolat.

Mais, en début d'après-midi, une vingtaine d'élèves ont commencé à se plaindre de maux de ventre. Certains élèves ont même été pris de vomissements, ce qui a nécessité l'intervention des secours. 18 élèves ont été pris en charge par les pompiers et examinés par un médecin du Samu. Quatre ont été transférés en urgence relative à l'hôpital de Trousseau, deux à l'hôpital Régis Debray.

L'inquiétude des parents demeure

Les 12 autres élèves ont regagné leurs domiciles accompagnés de leurs parents. Ceux-ci restaient inquiets, vendredi 22 décembre.

"Est-ce que ça vient de l'eau? Les repas n'ont-ils pas été conservés dans les normes? Ce sont des questions qui reviennent", avance une mère de l'un des écoliers au micro de BFM Paris Île-de-France.

"Pour le menu de Noël, tout le monde est censé être très content et se régaler. Tout de suite après, on apprend que des enfants vomissaient à droite, à gauche. On a été rassuré par un mail de l'établissement qui nous assurait qu'il reviendrait vers nous pour avoir des nouvelles des enfants", poursuit-elle.

Les causes de cette intoxication collective ne sont pas connues. Le même menu a toutefois été servi dans les 42 écoles de l'arrondissement. Seule l'école de Cherbourg a été concernée.

La mairie explique que les produits sont arrivés surgelés le matin même. Les échantillons sont en cours d'analyse par la Direction départementale de protection des populations.

Milan Busignies