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Paris: Pierre-Yves Bournazel se lance déjà dans la course à la mairie, soutenu par Édouard Philippe

Pierre-Yves Bournazel (illustration).

Pierre-Yves Bournazel (illustration). - -

L'ex-député Horizons a annoncé ce mardi être prêt "pour offrir une alternative positive" à la mairie de Paris lors des élections municipales de 2026. Il a reçu le soutien d'Édouard Philippe.

Deux ans et demi avant les élections municipales de 2026, l'ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel a fait mardi un premier pas vers une candidature à la mairie de Paris, et reçu à cette occasion le soutien de l'ex-Premier ministre Édouard Philippe.

"Je suis prêt", a dit ce conseiller municipal d'opposition, faisant valoir "quinze ans d'expérience comme élu de Paris" pour offrir "une alternative positive" à la capitale.

"Il a les qualités pour être un bon maire"

Dans un restaurant de Montmartre, cet élu du 8e arrondissement a réuni des dizaines de militants et des figures du parti Horizons, créé en 2021 et l'une des trois composantes de la majorité, avec le parti présidentiel Renaissance et le MoDem.

Pierre-Yves Bournazel "a les qualités pour être un bon maire, un grand maire de Paris", a affirmé l'ex-Premier ministre Edouard Philippe, président de la formation et maire du Havre. L'ex-député, élu en 2017 mais battu en 2022, "a une vision" pour la capitale, "aime la ville et les gens" et "n'a pas d'ennemi hors les extrêmes", a estimé l'ex-locataire de Matignon.

La secrétaire d'Etat à l'Enfance Charlotte Caubel, le maire de Nice et ex-ministre de l'Industrie Christian Estrosi et l'ex-ministre de l'Enseignement supérieur François Goulard étaient présents.

"Des solutions très concrètes"

Fustigeant une "ville malheureusement endettée" et la "cherté de la vie" dans la capitale, Pierre-Yves Bournazel veut promouvoir des "solutions très concrètes opérationnelles" pour une "ville solidaire et inclusive".

Issu des rangs de la droite, Pierre-Yves Bournazel, âgé de 46 ans, a déjà tenté deux fois sa chance dans la course à l'Hôtel de Ville: pour 2014 lors de la primaire de l'UMP, qui avait vu Nathalie Kosciusko-Morizet l'emporter, et en 2020, quand il s'était finalement rallié au candidat d'En Marche Benjamin Griveaux.

Pour cette troisième tentative, l'ex-député pourrait devoir faire face, au sein du camp présidentiel, aux ambitions des ministres Clément Beaune et Gabriel Attal.

Le député Sylvain Maillard, chef des députés Renaissance et de sa fédération parisienne, est favorable à une primaire pour le camp présidentiel "fin 2024, début 2025".

JV avec AFP