BFM Paris Île-de-France
Paris Île-de-France

Paris: les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne interdite maintiennent leur appel

Une manifestation pro-Palestine à Paris en août 2014 (Photo d'illustration)

Une manifestation pro-Palestine à Paris en août 2014 (Photo d'illustration) - Kenzo Tribouillard

Le tribunal administratif a confirmé plus tôt ce vendredi l'interdiction de l'événement.

Le tribunal adminsitratif l'a confirmé ce vendredi: la manifestation pro-palestinienne prévue samedi à Paris est bel et bien interdite. Ce dernier a rejeté le recours formulé par les avocats de l'Association des Palestiniens en Île-de-France. Malgré cette interdiction, le collectif maintient son appel à la mobilisation.

"Parce que nous refusons de taire notre solidarité avec les Palestiniens, et que l'on ne nous empêchera pas de manifester, nous serons présents (au métro) Barbès demain à 15h", a affirmé l'Association des Palestiniens en Île-de-France, membre d'un collectif de 27 associations, peu après la confirmation de l'interdiction du défilé par le tribunal administratif.

"Les interdictions créent les troubles"

"Dans de nombreuses villes de France des manifestations se sont tenues depuis une semaines à l’appel de collectifs d’organisations, souligne pour sa part le collectif l'Association France Palestine Solidarité. Toutes se sont passées sans le moindre incident. Des dizaines de rassemblements sont programmés samedi 15 mai. La solidarité avec le peuple palestinien s’exprimera malgré les défenseurs inconditionnels d’un État criminel."

L'AFPS se dit "scandalisée" par la décision du préfet de Paris "sous ordre d’un ministre de l’Intérieur qui justifie cette interdiction par des supposés troubles à l’ordre public, écrit-elle ce vendredi soir dans un communiqué. Elle soutient le référé qui a été déposé contre l’interdiction de manifester".

"Ce sont les interdictions qui créent les troubles à l’ordre public et non l’inverse, souligne encore l'association. Monsieur Darmanin joue les pyromanes. Il portera la responsabilité des dérapages qui pourraient advenir suite à cette interdiction."

F.B. avec AFP