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Paris: le marionnettiste du Champ-de-Mars retrouvera bien son théâtre après les Jeux olympiques

Des enfants et leurs parents regardent une adaptation de "La Belle et la Bête" dans le petit théâtre de Guignol "Les Marionnettes du champ de Mars", près de la Tour Eiffel, le 17 janvier 2024 à Paris

Des enfants et leurs parents regardent une adaptation de "La Belle et la Bête" dans le petit théâtre de Guignol "Les Marionnettes du champ de Mars", près de la Tour Eiffel, le 17 janvier 2024 à Paris - Dimitar DILKOFF © 2019 AFP

Julien Sommer, le marionnettiste du théâtre Guignol du Champs-de-Mars à Paris, a annoncé qu'il pourrait revenir travailler sur son emplacement dès le mois d'octobre.

C'est un "soulagement": le gérant du théâtre Guignol du Champ-de-Mars, figure du quartier, sommé de partir à cause du stade éphémère construit au pied de la tour Eiffel pour les Jeux olympiques, peut rester deux mois de plus dans son théâtre et le retrouvera à l'automne.

Julien Sommer, à qui la mairie de Paris avait annoncé début janvier la résiliation de sa concession au 31 mars prochain, pourra finalement continuer de jouer ses spectacles pour enfants jusqu'à fin mai, a-t-il indiqué mardi à l'AFP.

Surtout, "c'est une suspension et non plus une résiliation, donc je peux revenir au mois d'octobre", soit deux mois avant la fin de son contrat de six ans, fin novembre, a-t-il indiqué.

Le marionnettiste sera indemnisé

"Le théâtre de marionnette pourra retrouver son emplacement dès la fin des Jeux", a confirmé à l'AFP l'adjoint au commerce Nicolas Bonnet-Oulaldj.

Pendant les quatre mois de fermeture, Julien Sommer, 38 ans, qui travaille depuis ses 15 ans dans ce minuscule théâtre fondé au début du 20e siècle, "pourra être indemnisé", selon la mairie, qui lui garantit de pouvoir laisser son matériel sur place.

La résiliation du contrat "faisait peur" au marionnettiste, qui craignait d'être définitivement "viré".

Même si une nouvelle mise en concurrence doit avoir lieu pour le futur contrat, il y a "assez peu de doute" qu'il ne puisse l'obtenir à nouveau, rassure la mairie.

Le départ contraint de l'artiste, justifié par la construction en cours d'un stade éphémère pour les épreuves de beach-volley, avait ému au-delà du quartier.

Al.L avec AFP