BFM Paris Île-de-France
Paris Île-de-France
Alerte info

Notre-Dame de Paris: Emmanuel Macron invite le pape à la réouverture de la cathédrale dans un an

Le chef de l'État, Emmanuel Macron, lors de la visite de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre 2023.

Le chef de l'État, Emmanuel Macron, lors de la visite de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre 2023. - SARAH MEYSSONNIER / POOL / AFP

Le chef de l'État a annoncé ce vendredi 8 décembre qu'il invite le pape François pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans un an.

Le chef de l'État a annoncé, ce vendredi 8 décembre, dans un entretien au journal de 13 heures de France 2, qu'il invite le pape François pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans un an, le 8 décembre 2024.

"Je l'espère, en tout cas nous l'inviterons", a répondu le chef de l'État, alors qu'il était interrogé sur la possible présence du pape. "L'invitation sera lancée. Mais il ne m'appartient pas de répondre en son nom", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron s'est rendu dans la matinée sur le chantier pour enclencher le compte à rebours à J-365 de la réouverture au culte et au public. Et notamment au sommet de la nouvelle flèche qui, à 96 mètres d'altitude, a refait son apparition ces derniers jours sous les échafaudages et est surmontée depuis mercredi de sa croix, en attendant son coq qui doit prochainement être béni selon la tradition catholique.

"Important et émouvant"

"Nous tenons les délais", s'est félicité le président de la République, qui avait fixé le calendrier ambitieux d'une reconstruction en cinq ans. "C'est une formidable image d'espérance et d'une France qui sait rebâtir", a-t-il ajouté devant la presse.

Il a évoqué "un moment à la fois important et émouvant" qui témoigne de "l'avancée extraordinaire" de "ce chantier qui paraissait impossible".

Le 15 avril 2019, un incendie spectaculaire avait ravagé la cathédrale dont la flèche, conçue par l'architecte du XIXe siècle Eugène Viollet-le-Duc, s'était effondrée sous les yeux des Parisiens et des touristes.

A.T. avec AFP