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Lycéen condamné à cinq mois de sursis: un "bon compromis" pour l'enseignante agressée à Combs-la-Ville

Le lycéen de 18 ans jugé ce mercredi en comparution immédiate, a été condamné à cinq mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de deux ans.

Le lycéen de 18 ans accusé d'avoir projeté violemment au sol sa professeure dans un lycée professionnel de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, a été condamné mercredi à cinq mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de deux ans.

Lara Kheops, l'avocat de l'enseignante, a affirmé sur BFMTV que sa cliente estime que cette peine est "un bon compromis".

"C'est quelqu'un qui ne voulait pas que ça aille plus loin. Elle considère que ça peut être - avec les obligations du tribunal, l'obligation de travail d'intérêt général, de stage, avec la menace d'une détention si il ne respecte pas - un bon compromis", a expliqué l'avocat de l'enseignante.

Il a continué en indiquant que sa cliente est encore "choquée psychologiquement par l'agression, le fait d'avoir été humiliée, de s'être retrouvée dans la vidéo. C'est quelque chose qui l'a marqué".

"Aucune intention de blesser sa prof"

De son côté, l'avocat du lycéen condamné a affirmé au micro de BFMTV que son client "n'avait aucunement l'intention de blesser sa prof".

"Effectivement, on a pu voir qu'on avait tout une classe qui était extrêmement agitée, qui chahutait. Il en faisait peut-être partie également. Lui voulait sortir, il a causé cet accident, il a blessé, en la faisant chuter sa prof, mais ce n'était pas son intention", a affirmé Me Romain Cieslewicz sur BFMTV.

Le lycéen de 18 ans a également été condamné à 140h de travail d'intérêt général, un stage de citoyenneté et une interdiction d'entrer en contact avec l'enseignante.

Pour rappel, les faits se sont déroulés au lycée professionnel Jacques-Prévert de Combs-la-Ville. Partagée sur les réseaux sociaux, une vidéo de la scène a été vue plus d'1,6 million de fois. Deux autres lycéens mineurs, suspectés d'avoir filmé les faits, devaient être présentés à un juge pour enfant ce mercredi.

Marine Langlois