Les grands magasins parisiens vont exiger le pass sanitaire dès ce lundi

Neuf centre commerciaux, parmi lesquels les cinq grands magasins de Paris (Galeries Lafayette, Printemps, BHV, Le Bon Marché et la Samaritaine) vont instaurer le contrôle du pass sanitaire dès lundi.

À compter de lundi, les Parisiens devront présenter un pass sanitaire pour entrer dans neuf centres commerciaux de la capitale, a annoncé ce samedi la préfecture de police.

Dans le détail, les cinq grands magasins parisiens (Galeries Lafayette, Printemps, BHV, Le Bon Marché et la Samaritaine) mais aussi les centres commerciaux Italie 2, Centre Beaugrenelle et Vill'up et enfin le centre commercial Aéroville à proximité de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, tous disposant d'une surface de plus de 20.000 m².

Ces neuf centres commerciaux "devront exiger un passe sanitaire valide auprès de leurs clients ainsi que le port du masque", précise le communiqué.

Une mesure prise "dans un souci de cohérence"

La mesure est prise à Paris, selon la préfecture, "dans un souci de cohérence et d'harmonisation sur l'agglomération parisienne" et "en concertation avec les préfets de la Seine Saint Denis, du Val de Marne et des Hauts de Seine".

Mercredi le gouvernement a étendu l'usage du pass sanitaire aux commerces de plus de 20.000 m2 aux départements ayant un taux d'incidence supérieur à 200 pour 100.000 habitants sur une semaine.

"A Paris, si le taux d'incidence global reste légèrement en-deçà de 200 pour 100.000 habitants, il est largement supérieur dans les classes d'âge de 10 à 39 ans (343 dans la tranche d'âge de 20 à 29 ans)", justifie la préfecture.

104 centres et grands magasins concernés en France

Dans le Val-de-Marne voisin, huit centres commerciaux dont Belle Epine (Thiais), ainsi que deux magasins Ikéa, seront également concernés, selon un arrêté du préfet. Mais pas le centre Créteil Soleil.

Au total, 104 centres et grands magasins de plus de 20.000 m2 seront concernés par le contrôle du pass sanitaire à partir de lundi en métropole, selon un décompte établi samedi par l'Agence France-Presse (AFP) sur la base d'arrêtés préfectoraux, quasiment tous dans la moitié sud de l'Hexagone et en région parisienne.

La décision d'instaurer un pass sanitaire reste entre les mains des préfets qui, selon la loi validée la semaine dernière par le Conseil constitutionnel, ne peuvent le faire si cela compromet "l'accès des personnes aux biens et services de première nécessité ainsi qu'aux moyens de transport".

BB avec AFP