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Les "convois de la liberté" interdits à Paris par la préfecture de police

La préfecture de police mentionne des "risques de troubles à l'ordre public" dans son arrêté d'interdiction.

Les "convois de la liberté" sont interdits à Paris, a annoncé la préfecture de police dans un communiqué ce jeudi matin.

"En raison des risques de troubles à l’ordre public que pourrait causer ce rassemblement, le préfet de Police prend un arrêté interdisant de telles manifestations, du vendredi 11 février 2022 au lundi 14 février 2022 inclus", explique la préfecture de police dans son communiqué.

"Des task forces composées de policiers de la préfecture de police, d'unités de forces mobiles, d'engins d'enlèvement ont reçu des consignes de fermeté et pourront se projeter sur d'éventuelles tentatives de blocage", a écrit jeudi soir la préfecture de police sur Twitter.

Au total, 7.200 policiers et gendarmes seront mobilisés dans la capitale ce week-end, a annoncé la préfecture de police de Paris dans un communiqué, évoquant un "dispositif conséquent".

Inspirés du Canada

Ce mercredi, des milliers d'automobilistes ont pris la route en direction de Paris pour manifester pacifiquement contre la politique du gouvernement et notamment le pass vaccinal. Ces "convois de la liberté" sont inspirés d'un mouvement lancé par les routiers canadiens.

"L’objectif affiché de ces manifestants serait de 'bloquer la Capitale' - en entravant la circulation routière dans les rues de Paris pour promouvoir leurs revendications, avant de poursuivre leur périple en direction de Bruxelles le lundi 14 février", peut-on lire dans le communiqué de la préfecture de police.

La préfecture de police rappelle que le fait "d'entraver ou de gêner une voie ouverte à la circulation publique" peut valoir notamment deux ans d'emprisonnement et 4500 euros d'amende. De plus, l'organisation d'une manifestation interdite est passible de six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende pour l'organisateur et d'une contravention de quatrième classe (135 euros) pour les participants.

Un "dispositif spécifique" va être mis en place par la préfecture de police pour empêcher les blocages d'axes routiers.

Marine Langlois