Législative partielle dans les Yvelines: le ministre Jean-Noël Barrot en tête au premier tour dans la 2e circonscription

D'après les résultats provisoires, Jean-Noël Barrot est en tête avec plus de 40% des suffrages.

Jean-Noël Barrot (Modem) et Maïté Carrive-Bedouani (Nupes) sont arrivés en tête du premier tour de l'élection législative partielle dans la 2e circonscription des Yvelines ce dimanche.

Avec 42,29% des voix exprimées, Jean-Noël Barrot a devancé la candidate Nupes Maïté Carrive-Bedouani (18,60%) et le candidat LR Pascal Thévenot (17,80%). Dans cette circonscription qui regroupe Versailles-Sud, Vélizy-Villacoublay ou Chevreuse, la participation a atteint seulement 26,67%, contre 58,36% au premier tour de juin dernier.

Les trois autres candidats Laurence Trochu (Reconquête), Anne Jacqmin (RN), Pascal Thévenot (Les Républicains) n'iront pas au second tour.

Entré au gouvernement

Le ministre (MoDem) Jean-Noël Barrot se présente pour un nouveau mandat de député, convoqué après la démission en août de sa suppléante. Entré à l'Assemblée nationale en 2017, Jean-Noël Barrot a été réélu en juin avec 64,27% des voix au second tour, près de six points de mieux que cinq ans plus tôt.

Il est ensuite entré au gouvernement au poste de ministre délégué à la Transition numérique et aux Télécommunications et a cédé son siège à sa suppléante Anne Grignon le 4 août. Mais celle-ci a annoncé sa démission dès le 12 août.

Un recours avait été déposé contre son élection par l'un de ses adversaires politiques, sur la base du Code électoral qui interdit à un "remplaçant d'un membre d'une assemblée parlementaire" de se présenter comme suppléant d'un député.

Anne Grignon était candidate en deuxième position sur la liste LREM lors des élections sénatoriales de septembre 2017 dans les Yvelines. Cette liste n'ayant remporté qu'un seul siège, elle aurait remplacé son colistier élu en cas de démission ou décès.

Jean-Noël Barrot a pris cette fois pour suppléante Anne Bergantz, élue municipale à Lévis-Saint-Nom. C'est cette dernière qui serait amenée à occuper le siège au Palais Bourbon en cas de réélection du premier, qui resterait ministre.

Marine Langlois avec AFP