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Le trafic des aéroports parisiens reste faible en avril

e trafic dans les aéroports parisiens est resté faible en avril, toujours victime des restrictions de déplacements, ne représentant que 13,9% du nombre de passagers du même mois de 2019.

e trafic dans les aéroports parisiens est resté faible en avril, toujours victime des restrictions de déplacements, ne représentant que 13,9% du nombre de passagers du même mois de 2019. - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP

Moins d'1,3 millions de voyageurs ont été accueillis en avril dans les aéroports Charles-de-Gaulle et Orly.

Le trafic dans les aéroports parisiens est resté faible en avril, toujours victime des restrictions de déplacements, ne représentant que 13,9% du nombre de passagers du même mois de 2019, a annoncé lundi le groupe ADP, gestionnaire de ces équipements.

Un peu moins d'1,3 million de voyageurs ont été accueillis le mois dernier par les aéroports Charles-de-Gaulle et Orly. Dans chacune de ces installations, seuls deux terminaux sont actuellement ouverts.

Trafic en baisse de 68,4%

La fréquentation s'inscrit en très forte hausse sur un an (+1,2 million), mais la comparaison s'avère faussée par un mois d'avril 2020 quasi nul en plein confinement très strict face au Covid-19.

Au niveau de l'entreprise ADP, qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde, d'Amman à Santiago du Chili, le trafic d'avril ne représentait que 25,7% de celui de 2019. Et "depuis le début de l'année, le trafic du Groupe ADP est en baisse de 49% par rapport à 2020" (ce qui représente 31,3% du trafic 2019 sur la même période), une chute qui atteint 68,4% à Roissy et Orly.

Le secteur du transport aérien est l'un des plus affectés au niveau mondial par le Covid-19: la pandémie a fait chuter de 60% le nombre de passagers des compagnies aériennes en 2020.

Les entreprises du secteur misent sur un début de reprise lors de la saison estivale, à la faveur de la progression des campagnes de vaccination et la mise en place de certificats sanitaires évitant des quarantaines.

Pas de difficultés de financement

Fin avril, ADP a annoncé que son chiffre d'affaires du premier trimestre avait plongé de 48% sur un an, à 474 millions d'euros. L'entreprise majoritairement détenue par l'Etat français a conclu un accord de rupture conventionnelle collective fixant à 1.150 le nombre maximum de départs volontaires, dont 700 ne seront pas remplacés.

Avec 3,3 milliards d'euros de trésorerie, le groupe a affirmé ne pas prévoir de difficultés de financement à court terme.

Sur ses aéroports parisiens, ADP prévoit pour 2021 un trafic "dans le bas de la fourchette" entre 35% et 45% du trafic de 2019. Au niveau du groupe, il a maintenu fin avril sa prévision d'un trafic compris entre 45% et 55% de celui de 2019.

B.R. avec AFP