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INFO BFMTV. "Place nette" à Saint-Denis: 35kg de drogues, plusieurs armes et 43.000 euros saisis

Police (illustration)

Police (illustration) - AFP

Quatre personnes, soupçonnées d’alimenter un trafic de drogue dans la cité Gabriel-Péri à Saint-Denis, ont été placées en garde à vue.

C’est un point de deal "historique" du département de la Seine-Saint-Denis qui vient de tomber. Selon les informations de BFMTV, une opération "Place nette" a été menée, le vendredi 12 avril, contre les membres présumés d’un réseau de narcotrafiquants alimentant la cité Gabriel-Péri à Saint-Denis.

Le coup de filet a été déclenché, une fois n’est pas coutume, en pleine après-midi par les enquêteurs de la brigade des stupéfiants (BS) de la police judiciaire parisienne, épaulés par leurs collègues de la brigade de recherche et d’intervention.

Quatre interpellations ont eu lieu à Bobigny, au Pré-Saint-Gervais, à Pantin et à Romainville (Seine-Saint-Denis). Trois hommes, -parmi lesquels figurent le chef présumé du réseau et son bras droit-, ainsi qu’une femme, âgés de 31 à 45 ans, ont été placés en garde à vue.  

Une Porsche Cayenne saisie

Les perquisitions des domiciles des suspects ainsi que plusieurs de leurs planques se sont avérées fructueuses. Toujours selon les informations de BFMTV, trois fusils d’assaut kalachnikov équipés de leurs chargeurs garnis, cinq pistolets semi-automatiques, dont deux calibres 45, un fusil à pompe mais aussi trois grenades en parfait état de marche ont été saisis.

Les enquêteurs de la BS ont également mis la main sur 23kg de résine de cannabis, 11kg d’herbe de cannabis, une presse hydraulique pour conditionner la cocaïne, une compteuse à billets et 43.000 euros en argent liquide.

Les mêmes policiers, co-saisis avec le groupe interministériel de recherche de la Seine-Saint-Denis, spécialisé dans la lutte contre l’économie souterraine, ont confisqué une Porsche Cayenne au titre des avoirs criminels, appartenant au principal commanditaire de ce réseau.

Au cours de leur garde à vue, les quatre suspects ont fait valoir leur droit au silence.

Stéphane Sellami