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INFO BFMTV. Paris: quatre auteurs présumés d'un violent home-jacking interpellés

Brassard de police (Photo d'illustration)

Brassard de police (Photo d'illustration) - THOMAS COEX / AFP

Deux d’entre eux faisaient déjà l’objet d’une mesure de privation de liberté. Ils sont suspectés de s’en être pris à un couple et à leurs enfants, le 1er mars, dans le 14ème arrondissement.

Les faits ont été particulièrement traumatisants. Selon les informations de BFMTV, quatre jeunes hommes, dont deux mineurs de 16 et 17 ans, ont été placés en garde à vue, le 22 avril, dans les locaux du 3ème district de police judiciaire (DPJ) de Paris dans le cadre d’une enquête sur un violent home-jacking, commis dans la nuit du 1er mars, dans le 14ème arrondissement.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour des faits de "vol aggravé", "extorsion en bande organisée" et "violences volontaires en réunion avec une ITT supérieure à 8 jours".

Bijoux, montres de luxe et 10.000 euros volés

Les quatre suspects -dont l’un des mineurs a été extrait de sa cellule de la prison du Havre (Seine-Maritime) et le second du centre éducatif fermé de Savigny-sur-Orge (Essonne)- ont nié les faits reprochés malgré les éléments recueillis par les enquêteurs.

Des traces de sang retrouvées dans l’appartement des victimes ainsi qu’une empreinte génétique prélevée sur un gant utilisé par l’un des agresseurs a permis de remonter la piste des deux majeurs, âgés de 18 et 28 ans.

La nuit des faits, vers 3 heures du matin, plusieurs inconnus étaient parvenus à pénétrer dans l’appartement des victimes en passant par une fenêtre. Le père de famille avait reçu une pluie de coups avant de voir ses voleurs s’emparer de plusieurs bijoux, des montres de luxe et de 10.000 euros en argent liquide.

Ce home-jacking s’était déroulé en présence des enfants du couple, âgés de 4 et 7 ans. Dans sa fuite, l’un des cambrioleurs avait chuté d’une gouttière avant de rejoindre ses complices. Les auteurs avaient ensuite rapidement quitté les lieux après s’être engouffrés dans une voiture.

Stéphane Sellami