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Ile-de-France: les tarifs des cantines gelés dans les lycées pour la moitié des familles

Une cantine scolaire. (Photo d'illustration)

Une cantine scolaire. (Photo d'illustration) - Jeff Pachoud - AFP

Une mesure qui va coûter à la région 2,2 millions d'euros. C'est la quatrième année consécutive que la mesure est mise en place.

La région Île-de-France a voté en commission permanente ce jeudi, le gel des tarifs pour 50% des familles franciliennes pour la rentrée 2023. "La région Île-de-France a décidé de geler les tarifs pour la quatrième année consécutive pour les catégories de A à G, afin de protéger le pouvoir d’achat des familles", explique la région dans un communiqué de presse.

"Le gel des tarifs pour cette 4e année consécutive concerne plus de 50% des usagers", peut-on lire dans le communiqué.

Une mesure de 2,2 millions d'euros

Avec l'inflation des denrées alimentaires d'environ 8% pour la région, la mesure coûte 2,2 millions d'euros supplémentaire à l'institution. "Les élus régionaux ont décidé, à la fois de donner plus de moyens aux établissements pour tenir compte de l'inflation pour l'achat des denrées alimentaires et de préserver le pouvoir d'achat des familles franciliennes", explique James Chéron, le vice-président UDI de Valérie Pécresse en charge des lycées à BFM Paris Île-de-France.

23 centimes de plus seront alloués aux établissements par repas pour "acheter des produits locaux, des produits bios, des produits de qualité et transformer la plupart du temps sur place dans les cuisines des établissements", précise James Chéron.

"Les familles qui seront un peu impactées, le seront d'une vingtaine de centimes d'euros par repas. Et cela ne dépassera pas, au regard de la moyenne des repas pris par les élèves dans l'année, une trentaine d'euros dans une année pour les familles", nuance l'élu.

La gratuité pour les familles les plus précaires rejetée

La région rappelle que "le prix réel du repas à la restauration scolaire en lycée en Île-de-France se situe autour de 10 euros". Ainsi, "toutes les familles bénéficient d’une aide à la restauration de l’ordre de 60% du coût du repas".

Les groupes communistes et socialistes ont proposé la gratuité pour les quatre catégories les plus précaires. Il a été rejeté par l'exécutif régional.

Nicolas Dumas et A.F