"Il le faut maintenant": Emmanuel Grégoire appelle à ne pas attendre pour reconfiner Paris
"Il faut le faire maintenant". Le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire a défendu ce jeudi la proposition de la mairie de Paris d'un confinement strict de trois semaines dans la capitale, plutôt que le week-end comme cela a été décidé dans les Alpes-Maritimes ou à Dunkerque. "Maintenant, les décisions courageuses doivent être prises pour être sûr d'obtenir des résultats", a-t-il insisté sur BFMTV.
Lors d'une conférence de presse ce jeudi, le chef du gouvernement Jean Castex s'est donné jusqu'au 6 mars pour décider de nouvelles restrictions dans 20 départements, qui sont jusqu'alors placés en surveillance renforcée en raison de la situation sanitaire sur leur territoire. Les départements d'Île-de-France sont concernés.
Opposé au confinement le week-end
Mais pour Emmanuel Grégoire, attendre le 6 mars pour prendre de nouvelles mesures est trop risqué. "Cet entre-deux, sans résultat, est insatisfaisant et porteur de grands dangers pour la suite", a taclé l'élu parisien après la conférence de presse du Premier ministre.
"On ne peut pas faire des mois d'efforts et à la fin avoir le confinement quand même. S'il faut avoir le confinement, il faut le faire maintenant et rouvrir dans un mois, ou si possible dans trois semaines", a assuré Emmanuel Grégoire.
Pour l'élu parisien, un confinement le week-end "est une option contraignante et pas assez efficace". Le premier adjoint d'Anne Hidalgo plaide donc plutôt pour un confinement strict de la capitale: "un effort très important à court terme" afin de "se redonner de la perspective positive à long terme".
Et de conclure: "l'attentisme des demi-mesures pèse sur le moral, et in fine, sur l'économie".