Grève du 19 janvier: Pécresse appelle le Parlement à garantir 100% des transports aux heures de pointe
Lignes de métro à l'arrêt, stations partiellement ouvertes, risques de saturation... la journée de jeudi sera marquée par des perturbations d'ampleur dans les transports en commun franciliens. À l'appel de l'intersyndicale, les salariés du secteur entameront un mouvement de grève nationale pour contester le projet de réforme des retraites porté par le gouvernement. Ces derniers s'opposent notamment à la refonte des régimes spéciaux, auxquels ils sont actuellement soumis.
De l'avis de Valérie Pécresse, la "nouvelle journée galère" qui se profile est "inacceptable". La présidente d'Île-de-France Mobilités a fustigé cette situation ce mercredi, à l'occasion de son discours de vœux pour l'année 2023, et a appelé à du changement sur le plan législatif.
Une mesure "qui existe dans d'autres pays"
"Je demande au Parlement d'engager la réécriture de la loi sur le service minimum et de faire enfin voter le service à 100% garanti dans les transports aux heures de pointe", a déclaré l'élue au pupitre. Une mesure qui "existe dans d'autres pays", assure l'intéressée.
Si Valérie Pécresse reconnaît que "les grévistes ont des droits", elle souligne que "les voyageurs aussi" et regrette que ces derniers soient confrontés à des "lignes qui sont minées depuis plusieurs mois par des mouvements sociaux larvés".
"Je le dis avec force: la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres", a-t-elle insisté.
Les usagers appelés à télétravailler s'ils le peuvent
Pour la journée de jeudi, Île-de-France Mobilités invite les Franciliens qui le peuvent à privilégier le télétravail, le covoiturage et à reporter leurs déplacements.
Retrouvez ici le détail des perturbations prévues pour la journée de jeudi dans les transports en commun de la région.