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Grève des éboueurs: trois incinérateurs de déchets franciliens toujours à l'arrêt

Des camions poubelles sont garés à l'entrée de l'usine d'incinération d'Ivry-sur-Seine, au sud de Paris, le 17 mars 2023. (Photo d'illustration)

Des camions poubelles sont garés à l'entrée de l'usine d'incinération d'Ivry-sur-Seine, au sud de Paris, le 17 mars 2023. (Photo d'illustration) - Thomas SAMSON © 2019 AFP

Le site d'Ivry-sur-Seine est totalement à l'arrêt, tandis que des barrages filtrants ont été installés aux entrées de ceux de Saint-Ouen et Issy-les-Moulineaux.

La grève contre la réforme des retraites se poursuit. Trois incinérateurs du Syctom, à savoir ceux d'Ivry-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen sont toujours à l'arrêt, indique le service de traitement de déchets à BFM Paris-Île-de-France.

Le site d'Ivry-sur-Seine est totalement à l'arrêt, quand des barrages filtrants ont été installés aux entrées de ceux de Saint-Ouen et Issy-les-Moulineaux. L'incinérateur de Romainville fonctionne, lui, normalement.

9600 tonnes de déchets dans les rues de la capitale

Malgré les réquisitions et les ramassages, les sacs poubelles s'amoncellent toujours dans les rues de Paris. Actuellement, 9600 tonnes de déchets jonchent les rues de la capitale. Un chiffre en hausse, mais qui reste toutefois encoreinférieur au record atteint le 17 mars dernier, où la barre des 10.000 tonnes non ramassées avait été franchie.

Corentin Duprey, président du Syctom, assure être "en relation permanente avec le Préfet de police". Selon le syndicat de traitement des déchets, la collecte est plus longue et plus lente qu'à l'accoutumée en raison du fait que les bennes parcourent une distance plus importante.

Afin de compenser l'arrêt des trois incinérateurs, le plan de secours prévoit l'envoi des déchets vers 11 incinérateurs de secours et 3 sites d'enfouissement. Le Syctom assure par ailleurs que, malgré des conditions inhabituelles, il est en mesure de faire face à la quantité de déchets non ramassés actuellement dans les rues de la capitale.

Nicolas Dumas et Sarah Boumghar