Gennevilliers: un homme soupçonné d'avoir menacé de mort une femme de confession juive interpellé
Il sera jugé le 21 juin devant la 16e chambre correctionnelle de Nanterre pour des faits qualifiés d'"usage de produits stupéfiants" et de "menaces de mort matérialisées par écrit à raison de la religion".
Cet homme a été arrêté après avoir été soupçonné d'avoir séquestré une femme de confession juive dans un appartement à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) dimanche 21 avril, a appris BFMTV de sources concordantes, confirmant une information du Parisien. Il a été déféré ce mardi 23 avril.
Vers 11 heures le jour des faits, une femme extrêmement inquiète contacte la police. Il s'agit de la mère de la victime présumée. Cette dernière vient de l'appeler et lui indique se trouver au domicile d'un homme. Elle assure que l'intéressé l'empêche de sortir.
Une enquête préliminaire ouverte
Immédiatement, le parquet de Nanterre ouvre une enquête en flagrance pour des faits qualifiés d'"enlèvement", "séquestration", "viol" et "menaces de mort". Elle est confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine.
Dans l'après-midi du 21 avril, l'enquête permet d'identifier le lieu où se trouve la jeune femme. La BRI intervient et interpelle le suspect. Âgé de 32 ans, il est placé en garde à vue.
Soupçonné d'avoir adressé des SMS à la famille et au petit ami de la victime présumée, le suspect reconnaît les menaces de mort mais les qualifie de "provocations".
Le parquet ne retient pas la séquestration
La victime présumée, elle, a été retrouvée saine et sauve, relate une source policière. Aux enquêteurs, elle dit avoir été violée par le trentenaire, qu'elle avait rencontré via une application fin 2023. Une enquête préliminaire a été ouverte pour ces faits et se poursuit. La séquestration n'a pas été retenue par le parquet, l'infraction étant insuffisamment caractérisée.
L'homme a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme, obligation de soin, et interdiction d'entrer en contact avec la victime.